contacts ] procès ] nouveautés ] mot d'accueil ] et les familles? ] qui est Joyeux ] les véritables CA ] ce qui se passe ] accueil-bis ]

Le conseil d'administration du 30 juin 2001

bullet

La synthèse par l'huissier

 

bullet

Extraits du script intégral (également disponible sur cassette audio)

H. JOYEUX : nous avons la présence d’un huissier suite à une requête aux fins de constat qui est signée par 10 personnes, Jacques BICHOT, Alois Bardol, G Coste, S de Taisne, Blandine FABRE, Alain SOURY-LAVERGNE, HP. Stella, JM Cellier, Monique RUFETE, Théodore Fritz et DOMINIQUE MARCILHACY : , donc 11 personnes.

H. JOYEUX : j’ai cru comprendre qu’il y avait des pouvoirs ou un pouvoir, je ne sais pas. Vous les avez inscrits ? Comment vous avez fait ?

H.P. STELLA : j’ai marqué « pouvoir » et j’ai signé à côté.

H. JOYEUX : ben si vous voulez, il faut réfléchir car je crois que le conseil d’administration n’a pas l’habitude d’avoir à utiliser des pouvoirs. Donc je vais demander à Jacques de bien vouloir nous dire si, au conseil d’administration, depuis la tradition du mouvement, il y a des pouvoirs ou non.

Jacques BICHOT : la tradition du mouvement était effectivement de ne pas avoir des pouvoirs, ceci étant il y a eu des personnes ici présentes qui ont voulu amener des pouvoirs lors d’une précédente, on a, à ce moment là dit « effectivement, ce n’est pas la tradition » et puis personne n’a insisté, et puis, ensuite, on s’est renseigné juridiquement et il semble qu ce soit de droit du point de vue de toutes les associations L 1901 lorsque ça n’est pas explicitement exclu par les statuts.

H. JOYEUX : donc c’est une rupture de la tradition dans ce conseil d’administration qui mérite tout de même un petit débat entre nous, parce qu’un changement radical qui est imposé au conseil d’administration du jour au lendemain par 10 personnes qui arrivent avec un huissier, ça mérite un petit débat, mais je souhaiterai que ce débat se passe dans le calme.

Jean DUPE : je voudrai simplement constater que ça fait des années que nous vivons dans l’illégalité sous la responsabilité de quelqu’un qui exige le respect des règlements.

Jacques BICHOT : (rire)

D. MARCILHACY : Est ce que tu peux préciser ta pensée ?

Ghislaine ABRAHAM : j’aimerai bien que le geste soit inscrit.

Henri JOYEUX : Alors, Dominique ?

D. MARCILHACY : je l’ai déjà dit, je ne vais pas le répéter.

H. JOYEUX : Je m’excuse, je n’ai pas bien entendu. Ce n’est pas venu jusqu’ici

DOMINIQUE MARCILHACY :  : je demande à Jean DUPE de préciser sa pensée.

Jean DUPE : simplement, selon les circonstances, on fait valoir tel ou tel point des statuts, du règlement, et je reconnais personnellement qu’il n’était pas possible de détenir des pouvoirs ici, et ce qu’on nous avait répondu à l’époque, c’est que ce serait incitatif à l’absentéisme. C’est à dire que quelqu’un qui peut être représenté par un pouvoir n’éprouve pas le besoin de se déplacer et on appauvri ainsi les débats, on élague artificiellement le raisonnement.

H. JOYEUX : Nous entrons dans un  nouveau système.

H. Patrick STELLA ; concernant les pouvoirs, je dois reconnaître que compte tenu des convocations faites à la dernière minute dans des conditions très litigieuses à certains conseils d’administration, compte tenu de la convocation faite aussi le jour d’un départ en vacances, il me paraît normal que les administrateurs qui, soit faute de pouvoir se libérer à temps comme c’était le cas la dernière fois, soit parce qu’ils sont tout simplement sur la route du départ. Deuxième chose, je voudrai remercier Henri JOYEUX, qui a accepté de me communiquer le mail qu’il a reçu à ma signature, insultant, qui n’est pas de moi, bien évidemment … »

Henri JOYEUX : « C’est un autre sujet »

H-P Stella : « C’est pas grave, ça sera acté, de façon à ce que je puisse, dés lundi matin, aller porter plainte contre X pour usurpation d’identité. Je tenais à vous remercier car quant on me fait quelque chose d’agréable, je le dis »

Henri JOYEUX : « Très bien. » 

Blandine Fabre : moi, je voulais dire un peu la même chose, c’est à dire que l’allure des  convocations

H. JOYEUX : pourquoi vous dites « des » convocations ?

Blandine Fabre : depuis le 6 juin, on a une convocation d’urgence du jour au lendemain

H. JOYEUX : c’est UNE convocation

Blandine Fabre : il faut comprendre que certaines personnes sont indisponibles, effectivement, rien ne remplace la présence physique, parce qu’on peut discuter, on peut argumenter, on peut aider à réfléchir mais, ceci dit, quant on voit, comme le 6 juin une lourde absence, je comprends que c’est pas normal qu’on puisse pas prendre part au vote.

H. JOYEUX : il faut préciser que le 6 juin, si j’ai convoqué le conseil d’administration en urgence, c’est que j’ai jugé que c’était pour des raisons graves, des raisons d’ordre judiciaires puisque j’avais besoin d’une délibération du conseil d’administration pour faire des actions en justice car le mouvement était attaqué et qu’il devait pouvoir être protégé. C’est pour cette raison que je l’ai fait mais il faut que tout le monde sache que, pour l’instant, il n’y a pas  d’action en justice qui soit partie, parce que j’ai pensé que les choses se seraient un peu calmées et que l’intelligence prévaudrait.

H.P. STELLA  et DOMINIQUE MARCILHACY :  : donc il n’y avait pas d’urgence ?

H. JOYEUX : non, mais …

H.P. STELLA : donc on note qu’il n’y avait pas d’urgence.

H. JOYEUX : allez, je dis, j’avais fait ça parce qu’il y avait urgence au cas où, c’était le problème du logo, pour être plus précis…

H.P. STELLA : des Consommateurs de Neuilly ?

H. JOYEUX : laissez moi finir, du détournement du fichier. Bon, je me suis rendu compte, j’ai pensé que ça avait suffit, d’ailleurs, il n’y a pas eu de nouvelle vrai lettre qui était une fausse lettre, donc c’est pour cette raison que j’ai considéré que nous n’allions pas pour l’instant en justice.

DOMINIQUE MARCILHACY :  : ce qui montre bien qu’il n’y avait pas d’urgence.

H. JOYEUX : je voudrai vous annoncer quand même un malheur que nus venons d’apprendre.  Le père de Véronique CRESPEL est mort ce matin à 5 heures du matin. Elle nous a dit qu’elle ne pourrait peut être pas être là et qu’elle ne pouvait pas nous dire si elle sera là ou pas. Je vous annonce cela.

H.P. STELLA : La perte d’un être cher est quelque chose d’assez dramatique parce que j’ai perdu un père et un frère l’année dernière à trois mois d’intervalle et je m’associe, malgré les différents que je peux avoir avec Mme Crespel pleinement à sa douleur.

DOMINIQUE MARCILHACY :  Je suis particulièrement sensible à la mort de monsieur de Sailly qui se trouvait être un des amis les plus intimes de mon grand-père.

H. JOYEUX : D’accord. Blandine ?

BLANDINE FABRE : moi, c’est beaucoup plus prosaïque : c’est concernant le conseil d’administration du 6 juin. En réalité, l’ordre du jour aurait pu se monter à un point or nous avons pris des décisions importantes qui n’étaient pas actées dans l’urgence. Il y avait éventuellement un point qui pouvait se prévaloir de l’urgence.

Jacques BICHOT : oui, d’abord, je m’associe bien évidement à la douleur de notre … Véronique Crespel et je proposerai qu’on envoie collectivement un témoignage que le CA dans son ensemble partage sa douleur ; Donc, on peut faire un télégramme signé de l’ensemble du ca ou quelque chose de ce genre.

H. JOYEUX : on aura l’occasion de le lui dire car elle doit venir ce matin.

Jacques BICHOT : sur la question des mandats, J Dupé a dit que nous changions de règle : ça n’est pas le cas car pendant les 14 ans de ma présidence, le cas s’est présenté une seule fois, c’est à dire au moment où il y avait déjà des tensions au sein du conseil d’administration et où 2 personnes appartenant d’ailleurs à des tendances opposées du conseil, ont voulu produire des pouvoirs. Donc le seul exemple que nous ayons est tout récent et il n’y avait jamais eu auparavant l’occasion, personne n’avait jamais eu l’idée d’avoir des pouvoirs, de venir avec des pouvoirs.

Colette PREVOSTEAU : J’étais vexée pour lui justement, la façon dont il lui avait été répondu

Jacques BICHOT : un jour, 2 personnes ont demandé qu’il y ait des pouvoirs. Alors, effectivement, on a regardé dans les statuts : pas de pouvoir de prévu et donc on était en conseil d’administration sans avoir pu regarder la façon dont les choses se présentaient d’un point de vu juridique, on a dit dans les statuts ce n’est pas prévu dont on ne va pas appliquer les pouvoirs. Puis, bien ensuite, tout naturellement, une fois que le problème s’est présenté, on regarde comment juridiquement les choses sont. Et, à ce moment là, on s’aperçoit qu’il n’y a pas besoin d’une disposition positive dans les statuts, c’est simplement au contraire, un disposition négative qui peut empêcher le phénomène des pouvoirs. J’admets bien volontiers que nous avons fait une erreur. Je l’ai fait mais collectivement le conseil l’a fait ce jour là car personne n’était au courant des règles juridiques exactes. Aujourd’hui on a pris connaissance des choses, donc voilà. Mais je ne crois pas qu’on puisse dire, Jean, qu’il y ait un changement dans la tradition, ce serait tout à fait exagéré.

H. JOYEUX : simplement, ce que je pourrai dire, mettez vous à ma place, je me mettrais à la vôtre : je n’ai pas été prévenu que vous aviez des pouvoirs. J’ai pas été prévenu qu’il y avait un huissier qui arrivait en conseil d’administration. Je pouvais m’en douter, mais les choses s’étant calmées, bon. Donc je pourrai considérer maintenant que le conseil d’administration ne peut pas se tenir, par exemple. On pourrait dire cela. On  va le tenir, c’est pas un problème. Je voudrai ajouter un autre élément important, c’est qu’à l’ordre du jour, j’ajoute un point : j’ai oublié de vous présenter Thierry Vidor qui est là aujourd’hui, je lui ai demandé personnellement de venir pour présenter un projet dont on parlera tout à l’heure pour la création d’une nouvelle association dépendant de FAMILLES de FRANCE.

Je pense que nous ne pouvons pas aller tellement plus loin maintenant, tant que nous n’avons pas vu de façon très précise, le cahier des présents et le cahier des pouvoirs sinon ça va être très difficile de continuer à travailler comme cela.

Je demande à ceux qui ont des pouvoirs ou qui en ont reçu de les donner.

H.P. STELLA : j’ai un pouvoir de Monique RUFETE.

A Bardol a donné un pouvoir à Mme Marcilhacy.

ANNE-MARIE CORNAVIN : Anne BARRE a donné un pouvoir à Henri JOYEUX.

DOMINIQUE MARCILHACY :   : je fais remarquer qu’il semblait qu’Henri Joyeux n’avait pas prévu de pouvoir.

H. JOYEUX : vous voyez que la déléguée générale fait son devoir.

DOMINIQUE MARCILHACY :  oh, oui, vous êtes merveilleux. Le pouvoir de Jean-Marie CELLIER est dans mon courrier à la maison, je pense, je ne l’ai pas encore reçu.

ANNE-MARIE CORNAVIN V Crespel a donné un pouvoir à A Bellavoine.

DOMINIQUE MARCILHACY :  je demande à Monsieur l’huissier de noter

L’huissier : je ne prend pas sous la dictée.

DOMINIQUE MARCILHACY :  d’accord. Il y a un problème sur le cas de Véronique Crespel.

ALIETTE BELLAVOINE : elle perd son père ce matin !

DOMINIQUE MARCILHACY :  ce n’est pas un problème de pouvoir simplement qu’elle n’est pas membre du conseil d’administration.

Protestations

H.P. STELLA : j’aimerai vérifier le pouvoir de Mme CRESPEL.

DOMINIQUE MARCILHACY :  Le Tribunal de Grande Instance  en jugera.

H. JOYEUX : Théo Fritz, pouvoir à DOMINIQUE MARCILHACY : .

H.P. STELLA: je voudrai simplement faire remarquer que le pouvoir de Mme CRESPEL est un pouvoir fax et qu’il n’est pas valable. J’aimerai que l’ensemble des pouvoirs soit vérifié.

DOMINIQUE MARCILHACY :  C’est pas valable par fax.

H. JOYEUX : Mme de Pierrefeu

Jacques BICHOT : pouvoir à Jacques BICHOT.

G Coste : j’ai le pouvoir d’A Soury-Lavergne mais je ne le retrouve pas dans mon cartable. J’ai le fax.

DOMINIQUE MARCILHACY :  S’il ne l’a pas, ce n’est pas valable.

H.P. STELLA: ce qui n’est pas valable pour nous ne l’est pas pour les autres.

Jacques BICHOT : Ségolène de Taisne, pouvoir à Jacques BICHOT

H. JOYEUX : Hugues Vidor, absent, pas de pouvoir.

H.P. STELLA : Excusé.

GHISLAINE ABRAHAM : dans quelles conditions V Crespel a-t-elle donné pouvoir par fax. Je pense qu’un conseil d’administration s’Association familiale où on est censé avoir des relations familiales devrait comprendre ça.

DOMINIQUE MARCILHACY :  : je fais une réserve non pas sur le fait qu’elle ait envoyé un pouvoir par fax, ce n’est pas la question d’ailleurs, mais sur le fait que nous le rappelons, pour nous, V Crespel siège indument au conseil d’administration, n’est pas membre du conseil d’administration de sorte que sa présence, ainsi vraisemblablement celle de Didier Féau qui n’est pas adhérent à FAMILLES de FRANCE, sa présence rend nulle les délibérations de notre conseil.

ALIETTE BELLAVOINE : nous avons les attestations de M Féau et de Mme Crespel.

DOMINIQUE MARCILHACY :  non, c’est faux. J’ai l’inverse.

DIDIER FEAU : je voudrai que le président montre l’attestation d’une association familiale montrant que je suis adhérent de cet organisme depuis le mois d’avril 2000.

DOMINIQUE MARCILHACY :  non, c’est pas adhérent, c’est ce que vous avez voulu produire : « est à jour de sa cotisation pour l’an 2000 et 2001 » ? Ca ne signifie pas l’adhésion. En tant que présidente de

H. JOYEUX : la suite du conseil d’administration va dépendre de ses voix et de ces votes. Je pense que le mieux est de repasser tous les membres de conseil d’administration et que vous fassiez les comptes.

DOMINIQUE MARCILHACY :   pour nous la question n’est pas en terme de comptes : c’est peut être la question pour vous.

H.P. STELLA : C’est pas notre problème.

ANNE-MARIE JOANNESSE : Je voudrai dire un mot : ça m’amuse ses histoires de validité de pouvoir soudain, si vous vous souvenez au mois de décembre, j’ai eu les pouvoirs de V. CRESPEL et vous avez dit « les pouvoirs n’ont pas de valeur ». C’est une simple réflexion que je fais.

Jacques BICHOT : j’ai déjà répondu à la question puisqu’elle avait été soulevée sous une forme un peu plus vague par votre voisin. Vous avez eu raison de préciser qu’il s’agissant de la réunion du mois de décembre, c’est à dire que nous n’avons pas eu l’occasion de regarder des questions de pouvoir entre 1982 jusqu’à décembre 2000. Le problème c’est posé pour la première fois au conseil d’administration de décembre avec un pouvoir de vous et un pouvoir d’A Bardol en faveur de Théo Fritz.

A l’époque nous ne savions pas exactement comment le problème se posait puisque jamais nous n’avions eu l’occasion d’avoir à résoudre de type de problème. La façon dont nous l’avons résolu a été de regarder les statuts, et le règlement intérieur, de constater que les pouvoirs n’étaient pas prévus et de dire « bon, on ne va pas accepter les pouvoirs en question ». Le conseil d’administration a été d’accord sur cette formule ; Et puis, ensuite, on regarde ce qui se passe juridiquement. Et quant on regarde les textes, on n’aperçoit que de manière générale les pouvoirs sont valables sauf quant ils sont explicitement exclus par les statuts.

ANNE-MARIE JOANNESSE : je n’ai qu’un regret, c’est que vous n’en n’ayez pas parlé car vous avez été président longtemps. Je donne mon regret.

Jacques BICHOT : je signale qu’il y a un certain nombre de gens qui seraient habilités à regarder cette question, notamment Anne Barré qui est présidente du comité juridique et dont ça aurait été le travail de faire cette vérification à l’époque.

ALIETTE BELLAVOINE : il aurait fallu le lui demander.

DOMINIQUE MARCILHACY :  elle a tellement fait ce travail là, qu’apparemment elle a donné pouvoir à Henri joyeux.

H. JOYEUX : C’est quant même grave qu’il y a une rupture grave dans la tradition car, à partir de maintenant, il faudra décider qu’on peut utiliser les pouvoir quant il y a des gens qui ne sont pas présents. On peut faire une réflexion de fond pour voir si dans la réforme des statuts, on ne peut pas prévoir

K. de VAUCORBEIL : il faudrait prévoir un mandat une fois par an, par exemple, car sinon, on va avoir des hommes de paille…

GHISLAINE ABRAHAM : Il y a 11 personnes qui ont demandé la présence d’un huissier ici, il y en a pas 11 de présents.

GEORGES COSTE: Je pense que quant une réunion est prévue à une date et que cette date est changée, il y en a qui ont des obligations de calendrier et qu’il est parfois difficile de jongler. Quant on a le mariage d’une fille ou d’une nièce, c’est difficile de se dégager. Ce qui valable pour les uns est aussi valable pour les autres. Moi, quant j’ai reçu la convocation du dernier conseil d’administration, que je devais partir le 5 à midi pour être le 6 au matin, pour un conseil d’administration qui est théoriquement prévue le 8 …

H. JOYEUX : j’aimerai poser la question aux 10 ou au représentant au singulier des 10 : quel est votre objectif ?

H.P. STELLA : faire notre travail d’administrateur

DOMINIQUE MARCILHACY : proprement.

Jacques BICHOT : nous pouvons vous retourner la question : quel est également votre objectif ? Vous avez aussi des pouvoirs qui sont venus de votre côté.

H. JOYEUX : je vais vous répondre : nous sommes des gens prudents. Nous connaissons la jurisprudence et la législation et nous avons de bons conseillers ; C’est tout.

Jacques BICHOT : Nous sommes aussi des gens prudents. Je voudrai en profiter pour venir sur ce que le président putatif a dit à juste titre –( exclamations) – vous pourrez regarder la définition du dictionnaire – vous avez dit qu’il y a une rupture dans nos traditions. Pendant, de longues années, ce conseil d’administration a fonctionné de manière consensuelle. A la suite de la scission dont un certain nombre de personnes autour de cette table ont été responsables, notre conseil d’administration se trouve complètement divisé. C’est la raison pour laquelle nous avons ces discussions parfaitement stériles, pour laquelle nous avons la présence d’un huissier  et il est bien clair que le changement de style est du à la présence de HJ qui ne respecte pas les traditions de pluralisme de notre mouvement. S’il y avait respect de ces traditions, comme ça a été le cas pendant des décennies, eh bien nous n’en serions pas là.

H. JOYEUX : je précise que la prise en charge de l’huissier qui est venu ce matin n’est pas à la charge du mouvement. Je le dis devant l’huissier et vous prie de le noter également.

GHISLAINE ABRAHAM : je souhaiterai dire que quant on parle de pluralisme, je mets ça entre guillemets, si ça a marché comme vous dites que ça marchait c’est qu’on avait pas trop

droit à la parole, quant on écrivait à Jacques BICHOT, il n’y avait aucune réponse. Il fallait suivre vos avis, votre perspective, un point c’est tout et quant on disait quelque chose, eh bien on était mis sur le côté.

Jacques BICHOT : vous en avez une preuve concrète, chère amie, car effectivement, je retire ma confiance aux gens qui désinforment le président et je savais parfaitement que dans ce conseil deux personnes ont perdu ma confiance pour avoir fait des allégations fausses sur ce qui se passait dans une des fédérations les plus importantes de notre mouvement. Quand je me suis aperçu en allant regarder par moi même ce qui se passait dans cette fédération, que je me suis rendu compte qu’on me désinformait, à ce moment là j’ai retiré ma confiance aux deux personnes en question. Voilà ce qui s’est passé.

Ghislaine ABRAHAM : j’aimerai dire que la vérité n’est pas semblable à ça et je voudrai vous communiquer les deux lettres que je vous ai adressées. Je n’aime pas qu’on bâtisse quelque chose sur quelque chose de faux.

DOMINIQUE MARCILHACY : Moi, je peux témoigner qu’au bureau, Mme Cornavin a déclaré que le président Fauchille était au bord de sauter et que la fédération du Nord allait extrêmement mal. Renseignements pris, le président et toute son équipe ont réussi à sauver une fédération qui était au bord de l’éclatement il y a 5 ans, que maintenant toutes les associations sont à nouveau adhérentes, que les cotisations augmentent gentillemment. On est extrêmement loin de la description qui était faite en bureau, par Mme Cornavin elle même sur la situation de cette fédération.

ANNE-MARIE CORNAVIN : je dément ces propos que je n’ai pas tenus.

DOMINIQUE MARCILHACY :  : Georges, tu l’as entendu toi même ?

GEORGES COSTE: absolument.

H. JOYEUX : : Vous êtes en train de revenir sur le passé

DOMINIQUE MARCILHACY :  ben il est lourd

H. JOYEUX : : vous avez une pathologie sur le passé. Restons sur cette pathologie. Et si on parlait du mouvement.

Jacques BICHOT : hélas ! la pathologie du présent est plus grave que les pathologies du passé.

H. JOYEUX : : Nous allons essayer

GEORGES COSTE: Il y a un truc qui m’a choqué, que j’ai eu l’occasion de dire à Jean : tu m’as téléphoné, Henri, quelques jours avant le conseil d’administration du 7 avril pour me demander mon avis quant au ticket qui était en train de se passer. 

Henri Joyeux : « C’était pas la veille, c’était longtemps avant. »

Georges Coste : « Non, c’était pas la veille, c’était une dizaine de jours avant maximum.

Henri JOYEUX : Si tu veux.

Georges COSTES : d’ailleurs J’étais content de ce coup de téléphone. Tu m’as demandé qu’est ce que je pensais du ticket qui nous étais proposé et comment il était composé. Je t’ai dit ce que je pensais et tu m’as dit que c’était aussi ton avis.»

Henri Joyeux : « Je t’ai fait part de mes doutes ».

Georges Costes : « Non. Tu ne m’as pas fait part de doutes. Tu m’as dit que le ticket D. MARCILHACY :  et Henri Joyeux avait le sens de concilier une certaine efficacité, le temps de travail que, malheureusement tu n’avais pas parce que tu étais pris par ailleurs et que tu ne voyais pas la possibilité d’être présent à Paris comme, par exemple, l’était Jacques Bichot. Donc le fait que DOMINIQUE MARCILHACY :  soit là et que tu sois là derrière d’une part pour l’encadrer etc. pouvait représenter pour le mouvement une chance, une perspective intéressante et c’est sur cette hypothèse que je t’ai donné mon accord. »

H. JOYEUX : : je vais te faire part d’une conversation  que j’ai eue avec Jacques BICHOT ; peut être qu’il ne le reconnaîtra pas, mais c’est pas grave, vous savez bien jacques que j’avais la possibilité d’avoir une responsabilité – une charge – supplémentaire dans le cadre de ma profession au niveau de centre anti-cancéreux de Montpellier, auquel cas, cette charge là pour moi me posait question : je la prenais auquel cas c’était sûr que je ne pouvais pas assumer grand chose même dans le cas d’une vice présidence ou bien est ce que je ne la prenais pas. Et cette décision je l’ai prise. Je n’ai pas pris la charge de Montpellier pour pouvoir assumer celle d’ici.

MARCEL FRESSE : je veux bien entendre les débats qui durent depuis une demi heure. On est en train quelque part de repasser le film à l’envers. Je préfèrerai qu’on passe le film de l’avenir.

DOMINIQUE MARCILHACY : Je voudrai faire litière d’une certaine chose : nous avons déjeuné avec Blandine Fabre, la semaine dernière et avec Anne Barré. On  a évoqué toutes sortes de choses et en particulier un  nombre considérable d’allégations fausses que vous répandez sur le compte de tout le monde. Parmi des allégations, il y a une chose à laquelle elle n’a fait aucune allusion et dont nous n’avons pas parlé, car précisément elle ne s’est jamais tenue, c’est la déclaration que j’aurai faite – que vous avez abondement répandue dans le mouvement, que je voulais, je cite « mettre le mouvement à mon service ».

H. JOYEUX : : « Sans état d’âme ». Vous avez dit « sans état d’âme ».

DOMINIQUE MARCILHACY : effectivement « sans état d’âme » parce que je ne l’ai jamais dit, mon cher Henri, jamais. Ca fait partie des  nombreux mensonges.

H. JOYEUX : il peut arriver qu’il y ait des phrases qui sortent de votre bouche sans que vous vous en rendiez compte.

DOMINIQUE MARCILHACY : Par contre, là où on peut se poser des questions, c’est si vous, vous n’êtes pas en train de mettre le mouvement à votre service, parce que si je reprends le dernier numéro de la revue, c’est tout de même assez fascinant. Je demanderai que cela soit particulièrement bien noté et que cette fois ci, et il y en aura d’autres car j’ai toute une liste de mensonges dont vous lui avez fait part et dont je rétablirai la vérité. Encore une fois, vous avez menti.

H. JOYEUX : Dominique, Anne Barré a donné son pouvoir à Henri Joyeux

DOMINIQUE MARCILHACY : oui, surtout au vu de la lettre, du mail prétenduement calomnieux,

K.de V AUCORBEIL : en qui concerne le journal, ce numéro était prévu depuis longtemps

DOMINIQUE MARCILHACY :  :  il était prévu pour le mois de septembre

K.de V AUCORBEIL : je suis désolée, tu ne fais pas partie du comité de rédaction

HERVÉ-PATRICK STELLA : non, mon épouse qui faisait partie du comité de rédaction a donné sa démission parce que vous ne l’avez pas informée du contenu du numéro

GEORGES COSTE: je fais partie du comité de rédaction, je n’ai pas été informé.

K.de VAUCORBEIL : si, on l’avais prévu initialement pour décembre

DOMINIQUE MARCILHACY : tiens ? Qu’est ce que je disais ? Et on l’a fait sortir avant pour faciliter l’élection d’Henri Joyeux ?

K.de V AUCORBEIL  : on l’a changé car Thierry nous avait parlé d’une émission de M6 en janvier

H.P. STELLA : vous l’avez avancé car vous saviez qu’Henri Joyeux allait prendre le pouvoir à FdF ; mais c’est évident. Pour le faire, vous avez exclu du comité de rédaction 2 personnes mon épouse et Georges.

K.de V AUCORBEIL :  je ne l’ai pas exclue. Elle s’est exclue toute seule.

H.P. STELLA : non.

H. JOYEUX : : il est utile qu’il y ai ces débats pour se rendre compte des pensées des uns et des autres. Nous allons passer maintenant au premier point de l’ordre du jour : c’est l’approbation du conseil d’administration du 19 mai 2001. Vous avez du recevoir des documents. Donc je ne compte pas relire, je vous demande de me dire ce qui ne va pas.

BLANDINE FABRE : Il me semble qu’il y a des huissier qui étaient là, est-ce qu’on a eu le compte rendu des huissiers ?

DOMINIQUE MARCILHACY : il y a eu 2 huissier, un pour chaque camp, qui vont dresser, ça c’est possible, ils ne l’ont peut être pas fait, il faut les secouer, un procès verbal de ce conseil. Il est donc évident que nous n’avons pas à approuver un PV maison, d’autant plus que si nous devons l’approuvez, je peux vous dire qu’on va y passer des heures, parce que, naturellement, il est « maison ». Il est extrêmement « maison ». Par conséquent, nous considérons qu’en présence de  deux huissiers qui sont tout de même des auxiliaires de justice, il n’est point nécessaire de faire un compte rendu, à nouveau bidouillé, bidouillé, du conseil d’administration.

H. JOYEUX  : vous avez fini. On a noté. Bon, avez vous des points précis.

H.P. STELLA : je ne vois pas l’intérêt de l’approuver. J’attendrai les comptes rendus faits par les huissiers. Je me prononcerai sur celui ci.

H. JOYEUX : : moi, ce que je vous propose, c’est de passer au vote, simplement l’adoption de ce projet. Qui est contre ? Jacques ?

Jacques BICHOT : nous pensons qu’il n’est pas possible de voter sur de compte rendu car il a été fait de manière tout à fait partiale, il faudrait l’amender complètement et il est hors de question de voter pour ou contre.

H.P. STELLA : Nous ne participerons pas au vote.

H. JOYEUX : je vous fait remarquer que vous devriez travailler un petit peu plus car à votre place je serai arrivé avec une version, avec un huissier …

H.P. STELLA : c’est le Monsieur avec les lunettes.

Arrivée de V Crespel.

Vote pour 13 + 2 pouvoirs

Ne participent pas au vote : 11

Abstentions : 0

BLANDINE FABRE : je demande que les compte rendus des huissiers soient annexés au compte rendu.

H. JOYEUX : : nous avons envoyé le nôtre à notre huissier et il a été fait en collaboration avec lui,

BLANDINE FABRE : il l’a approuvé ?

H. JOYEUX : Bien sûr.

DOMINIQUE MARCILHACY :  : bien que je sois bien consciente que ce n’est pas vraiment le moment d’être désagréable vis à vis de V Crespel , qui a le malheur que nous savons, j’émets les réserves les plus importantes sur sa présence à ce conseil d’administration et demande qu’elles soient notées.

VÉRONIQUE CRESPEL : j’ai la preuve chez moi et que je vous apporterai que j’ai bien versé ma cotisation et qu’elle n’a même pas été versée à l’UDAF. J’ai naturellement été faire une recherche à la banque, elle a été versée, encaissée à votre association et n’a pas été versée à l’UDAF.

DOMINIQUE MARCILHACY :  : en quelle année ?

VÉRONIQUE CRESPEL : je vous le dirai tout à l’heure.

DIDIER FEAU : il paraît que les cotisations, cela ne veut rien dire.

DOMINIQUE MARCILHACY :  : c’est un élément.

VÉRONIQUE CRESPEL : Faites de la procédure !

H. JOYEUX : : Nous passons au point 2, l’approbation du CR du 6 juin.

DOMINIQUE MARCILHACY : permettez : nous avons reçu un machin qui s’appelle « projet de compte rendu du CA du 7 avril ». je ne sais pas ce que vous considérez que ça vaut puisque vous mettez « projet de compte rendu », je tiens à préciser que ce projet n’a pas été approuvé, qu’en outre ce machin est très largement bidouillé d’une façon tout à fait choquante, que je vous ferai d’ailleurs tenir les remarques que cela m’a inspiré, et que par conséquent et qu’on ne saurait considérer que ce machin est le compte rendu du conseil d’administration du 7 avril.

H. JOYEUX : écoutez, il a été Les modifications n’ont pas été prises. C’est le débat qui sera acté par l’huissier.

H. JOYEUX :  nous allons le revoter de telle façon

H.P. STELLA : ce n’est pas à l’ordre du jour.

H. JOYEUX : ça fait rien.

H.P. STELLA : Vous avez raison, on n’est pas à ça près ! je ne prendrai pas part au vote, bien évidemment et Mme Rufete ne participera pas.

H. JOYEUX : Vous avez le projet du CA du 7 avril

DOMINIQUE MARCILHACY, H.P. STELLA, BLANDINE FABRE : qui n’est pas à l’ordre du jour.

BLANDINE FABRE comme à l’assemblée générale !

DOMINIQUE MARCILHACY :   il faudrait être logique. Je transmets à Monsieur l’huissier la note contenant les observations que j’ai faites sur ledit PV.

L’Huissier : je ne suis pas là pour être dactylo. Je ne suis pas là non plus pour annexer des papiers : cela n’a aucun intérêt.

DOMINIQUE MARCILHACY : c’était pour vous simplifier la tâche parce que c’est ce que je vais dire. Je les transmets donc au président putatif.

Katharina de VAUCORBEIL : c’est comme les enfants qui ont trouvé un nouveau mot : ils font joujou avec.

DOMINIQUE MARCILHACY  :  il faut bien s’amuser un peu !

Katharina de VAUCORBEIL :   c’est le propre de la jeunesse. 

DOMINIQUE MARCILHACY :  oui, toi tu es la seule qui soit jeune dans leur groupe. C’est le meurtre de l’Oncle.

Pour : 15

Contre :

Ne prend pas part au vote : 11

Jacques BICHOT : je tiens à ce qu’il soit noté que nous ne prenons pas part au vote non seulement parce qu’il y a de gros problèmes sur ce compte rendu mais aussi parce que ça n’est pas à l’ordre du jour.

DOMINIQUE MARCILHACY : enfin parce que de toutes façon, comme vous le savez tous, cette réunion du  conseil d’administration est actuellement déférée devant les tribunaux judiciaires. Je voudrai tout de même faire les remarques que j’ai écrites parce que cela paraît important de les faire : Au point III, page 3, ligne 3, vous voudrez bien, conformément à ce qui s’est passé en séance confirmé par ma lettre du 18 mai et conformément à de nombreux témoignages, dans le bureau tel que je l’ai présenté figurait Henri JOYEUX comme vice président. C’est assez drôle de voir à quel point ça vous angoisse ce que vous avez pu dire autrefois. A la ligne 7, vous voudrez bien également après les mots «étonne » ajouter «de ce revirement » puisque Françoise Bas a véritablement, à mes yeux, fait un revirement. Tu peux le contester mais moi je l’ai dit ! A la ligne 39, vous voudrez bien remonter les mots « ce que D. MARCILHACY conteste vivement » après les mots « le mouvement serait à son service et non l’inverse ». A la page 4, ligne 9, vous voudrez bien, conformément à ma demande du 18 mai et à la réalité des faits, supprimer les mots « que c’est l’affaire de Ch. THERRY » et les remplacer par « qu’elle l’a d’ailleurs précisé à deux reprises au cours des discussions avec H. Joyeux, A Bellavoine et HP. Stella. »

 Interruption de la cassette audio

(…) refus de Joyeux d’écouter ces remarques

Le CR du CA du 7 avril est approuvé dans les mêmes conditions que celui du 19 mai.

HJ passe à l’approbation du CR du 6 juin. BLANDINE FABRE demande qu’on lui donne copie de l’enregistrement, ce qu’Henri Joyeux refuse.

Reprise de la cassette :

BLANDINE FABRE : c’est élémentaire, de nous donner les copies. Si vous voulez continuer à discuter sur « il me semble que.. «  tu as dit » « ben non, tu n’as pas dit … » . On a des cassettes, comme ça tout le monde est d’accord. Point.

DOMINIQUE MARCILHACY :  moi je m’interroge sur la question de savoir pourquoi précisément, vous ne voulez pas qu’on ai la cassette. Qu’avez vous à dissimuler ? Surtout que vous l’avez promise !

H. JOYEUX : Nous n’avons rien dissimulé mais à partir du moment où il y a une agressivité, où il y a des procès …

DOMINIQUE MARCILHACY :  bien précisément

H. JOYEUX :  nous sommes obligés de dire « passez par l’avocat »

DOMINIQUE MARCILHACY :  l’avocat, il a ouvert des yeux ronds. Il a dit que c’est de l’obstruction. En réalité c’est une pièce matérielle, on ne vous demande pas l’original, on vous demande une copie. Pourquoi vous nous donnez pas la copie ? Vous avez quelque chose à cacher ?

H. JOYEUX :  Nous n’avons rien à cacher. Vous passerez pas l’avocat. On vote pour le 6 juin.

DOMINIQUE MARCILHACY :  moi, j’ai des observations à faire :

H. JOYEUX : Blandine, finissez.

BLANDINE FABRE : j’ai pas fini, je commence. Tout d’abord au début de séance, il me semble avoir dit

H. JOYEUX :  il vous semble,

BLANDINE FABRE : j’ai pas pu vérifier, moi même précisément les mots que j’ai employés, donc je vous dit ce que je pense avoir dit : je tiens à mettre en évidence que j’ai été convoquée par fax  reçu ce jour 5 juin en fin de matinée pour une réunion qui se tiendrai le lendemain à 8 heures 30. Pour une mère de famille, le mercredi matin n’est pas un moment propice à se rendre libre. J’ai joint Madame Therry pour lui demander le contenu et la motivation de ce conseil alors que notre prochain conseil était prévu le vendredi 8 juin.

H. JOYEUX :  C’est écrit. On a résumé votre propos.

BLANDINE FABRE : non, non. Elle a invoqué l’urgence mais c’est dit non informée quant à en connaître les raisons, elle m’a invité à joindre Monsieur Joyeux qui m’a assuré de l’urgence, qu’il ne pouvait me dévoiler le contenu de l’ordre du jour concernant les actions en justice et les représentations nationales qui seraient abordées. Que, par conséquent, il fallait que je vienne pour voir. Venez et voyez. C’est ce que vous m’avez dit précisément. Je demande que ce conseil soit enregistré comme c’était le cas.

H. JOYEUX : Permettez : il y a écrit : « Blandine Fabre demande les raisons de l’urgence et souhaite savoir ce qui peut justifier une urgence. C’est bien ce que vous venez de dire.

BLANDINE FABRE : non, j’ai demandé ce qu’étais le contenu des actions pensant ne pas pouvoir venir à ce conseil. Vous m’avez dit « je ne peux vous informer. Venez et vous verrez ».

Katharina de VAUCORBEIL  : mais ça, ça ne s’est pas dit en conseil.

BLANDINE FABRE : mais si, je l’ai dit en conseil.

DOMINIQUE MARCILHACY :  j’ajoute que quant Blandine dit « que peut il se passer pour justifier cette urgence ? », vous faites cette réponse d’après mon souvenir : « vous vous rendrez compte de la réalité de l’urgence à mesure du déroulement et moi je rejoins exactement ce qu’a dit Blandine et à la page 1, il faut ajouter, ligne 20 « Blandine FABRE raconte qu’elle n’avait reçu la convocation au conseil d’administration qu’hier à midi et qu’elle avait alors téléphoné à Christiane THERRY, déléguée générale, pour avoir des explications sur le contenu précis de l’ordre du jour et sur les raisons de cette urgence. Christiane THERRY lui a répondu qu’elle l’ignorait elle même et lui a conseillé de prendre l’attache d’ Henri JOYEUX, ce qu’elle a fait. Au téléphone, Henri JOYEUX a refusé de lui donner plus d’informations et lui a dit qu’il fallait qu’elle vienne au conseil d’administration si elle voulait en savoir davantage. » Donc, c’est exactement le même souvenir et qui manque à votre compte rendu.

H. JOYEUX : Bon, on passe au vote.

Dominique MARCILHACY et BLANDINE FABRE : non ! Nous avons des observations à faire sur chacun de ces comptes rendus. Je vous fait remarquer qu’ils sont déférés devant les tribunaux. Il est donc particulièrement important que nos observations soient prises en compte et qu’elles soient mentionnées au présent procès verbal comme elles auraient du l’être au précédent.

H. JOYEUX : Puisque cela doit aller devant les tribunaux,

Dominique MARCILHACY : Raison de plus.

HERVÉ-PATRICK STELLA : je constate que vous refusez d’entendre les observations des membres du conseil d’administration.

H. JOYEUX :  vous nous donnez vos documents, je vous ai dit

HERVÉ-PATRICK STELLA : non. Il faut que ce soit lu. Je suis désolé, je n’étais pas présent, ça m’intéresse.

ANNE-MARIE JOANNESSE : moi je suis désolée : on vient quant même pour travailler, je sais que vous voulez que rien ne soit fait à la fédé,

DOMINIQUE MARCILHACY :  même sans ça, rien n’est fait.

HERVÉ-PATRICK STELLA : à chaque fois que je viens pour travailler Madame, on m’empêche : vérifier la liste électorale avec le comité juridique, on m’a interdit de le faire.

ANNE-MARIE JOANNESSE : C’est pas vrai

HERVÉ-PATRICK STELLA : si, c’est vrai. on m’a interdit de le faire alors je vous en prie. L’avocat qui est le vôtre a reconnu devant moi, quant on était à l’assemblée générale, que c’était sur ses conseils à lui, que vous m’aviez interdit de vérifier les listes électorales disant que c’était une obstruction de ma part pour interdire la tenue de l’assemblée générale.

DOMINIQUE MARCILHACY :  alors que nous nous contentions de demander la vérification des mandats et des listes ce qui était de notre devoir.

HERVÉ-PATRICK STELLA : Non, madame, comme on vient pour travailler, on nous interdit de travailler.

ALIETTE BELLAVOINE : nous on vient pour travailler.

DOMINIQUE MARCILHACY :  à la page 2, 12° ligne, moi je dois ajouter quelque chose : « D. MARCILHACY :  prend alors la parole pour indiquer que la tenue de ce conseil est irrégulière en raison de la présence d’une personne démissionnaire d’office du conseil d’administration et demande que cela soit noté au procès verbal. Elle s’étonne de cette urgence et demande des explications à Henri JOYEUX qui, de nouveau, refuse de répondre. » A la page 2, ligne 13, je vous demande de compléter mon propos par ceci : « En effet, elles ne peuvent pas se rendre à ce conseil d’administration convoqué au dernier moment (pour certaines la veille à midi) et sur un ordre du jour imprécis. Elles s’étonnent de cette précipitation alors qu’un conseil est prévu depuis plusieurs mois pour le surlendemain. » A la page 3, première ligne, vous serez bien aimables de commencer l’intervention de Jacques BICHOT par : « Interrogé de nouveau par Jacques BICHOT, Henri JOYEUX refuse de donner les motifs de l’urgence.  Jacques BICHOT proteste contre l’absence de documents communiqués dans des délais raisonnables à l’appui de l’ordre du jour » et, d’après mon souvenir, Jacques, votre intervention se termine pas ceci : « Henri JOYEUX reste muet. Jacques BICHOT demande que sa protestation soit mentionnée dans le procès verbal » ce que vous constaterez qui n’y figure pas.

DOMINIQUE MARCILHACY :  A la page 3, avant la ligne 33, vous serez bien aimables d’insérer. A la page 3, avant la ligne 33, veuillez insérer les phrases suivantes : « Blandine Fabre fait observer qu’aucun document n’est distribué ou montré, qu’aucune note n’est remise aux participants. »- il s’agit des jeux vidéo / pornos, on a toujours pas compris de quoi il s’agissait.

H. JOYEUX : Vous n’avez pas compris à l’assemblée générale ?

DOMINIQUE MARCILHACY :  non, c’était … on pourra en reparler d’ailleurs…  « Blandine Fabre fait observer qu’aucun document n’est distribué ou montré, qu’aucune note n’est remise aux participants.  Rejointe par DOMINIQUE MARCILHACY : , elle demande en quoi cette autorisation est urgente au point de ne pas pourvoir attendre vendredi 8 juin. Aucune réponse n’est donnée. Blandine FABRE demande en vain davantage de détails et fait valoir qu’une action en justice engagée de façon aussi peu rigoureuse peut conduire la fédération dans des difficultés importantes. DOMINIQUE MARCILHACY :  et Jacques BICHOT se joignent à cette demande qui est écartée par Henri JOYEUX qui décide de passer immédiatement au vote. Le vote a lieu dans un grand brouhaha, Anne Barré, présidente du comité juridique, s’abstenant compte tenu du peu d’information dont elle dispose sur l’affaire. »

BLANDINE FABRE : Alors là j’ai quelque chose à ajouter, c’est sur le même chapitre, le même paragraphe, vous lisez sur le projet de compte rendu : « on se raccroche à un autre dossier en cours qui va être jugé la semaine prochaine à propos d’une famille de Besançon qui n’est pas adhérente à FAMILLES de FRANCE et qui a porté plainte à propos d’un magazine sur internet où il y avait des images à la fois très violentes et très pornographiques, nous avons reçu comme conseil de suivre ce dossier, c’est pour cette raison que » …nananan.  Je conteste que vous ayez dit ça. Le jour même, vous n’avez donné aucune précision,

protestations

H. JOYEUX : je l’ai lu.

BLANDINE FABRE : non ! On vous a demandé le contenu du dossier, vous  n’avez même pas …

DOMINIQUE MARCILHACY :  on avait demandé que ça soit reporté pour avoir plus de détails, on n’a pas eu plus de détails.

ANNE-MARIE JOANNESSE : moi, je suis certaine ( ?)

H. JOYEUX : Ca s’explique parce que vous étiez fort énervées

BLANDINE FABRE : non.

H. JOYEUX : vous avez commencé à parler en disant « allo ». C’était vous, vous avez dit « allo » pour démarrer votre phrase.

DOMINIQUE MARCILHACY :  oui, c’est une façon de parler. Encore une fois, il n’y avait rien au fond du dossier. Vous ne le connaissiez pas.

H. JOYEUX : moi, maintenant je vais vous dire : je veux bien … on vote.

Dominique MARCILHACY et BLANDINE FABRE : non.

DOMINIQUE MARCILHACY :  A la page 5, première ligne, avant l’intervention de R. Faucon, il faut ajouter les phrases suivantes : « DOMINIQUE MARCILHACY :  et Blandine FABRE demandent en quoi cette action a un caractère d’urgence et Henri JOYEUX leur répond qu’il s’agit d’une « semi urgence ». »

A la page 5, ligne 23 ajouter : « DOMINIQUE MARCILHACY :  pense que cette action va mettre en difficulté le responsable technique du site, en l’espèce M. P-J. BELLAVOINE qui a commis une erreur en n’accomplissant pas convenablement la fermeture. »

JEAN DUPE : on peut même voter pendant qu’elles parlent !

H. JOYEUX : On vote pour l’acceptation.

BLANDINE FABRE : vous n’avez pas noté … Anne Barré a voté contre, vous ne l’ave pas noté ! 

H. JOYEUX : non, vous n’avez pas la parole

DOMINIQUE MARCILHACY :  vous n’avez pas à donner la parole, vous n’êtes pas président.

Bouahaha

Jacques BICHOT : je proteste formellement contre cette façon de conduire les débats : il est absolument inadmissible

H. JOYEUX : Jacques BICHOT est contre

DIDIER FEAU : vous faites de l’obstruction !

DOMINIQUE MARCILHACY :  C’est pas de l’obstruction, c’est de la démocratie.

Jacques BICHOT : vous êtes très énervé, moi je suis très calme. Je n’ai pas l’égo que vous avez, vous êtes en pleine crise d’égo, vous n’avez pas à vous conduire en dictateur, vous êtes ici à FAMILLES de FRANCE , vous n’êtes pas chez les fascistes.

DOMINIQUE MARCILHACY :  vous n’êtes pas à l’Alliance, Henri !

Jacques BICHOT : il est de droit que les observations qui sont à faire sur un PV soit faites avant que l’on passe au vote. (JB doit le répéter 4 fois dans un fort brouhaha)

ALIETTE BELLAVOINE : alors, on vote

DOMINIQUE MARCILHACY :  je vous signale que c’est particulièrement grave s’agissant d’une réunion du conseil que est devant les tribunaux. Vous aggravez votre cas, il est déjà lourd.

Hervé-Patrick STELLA : Merci d’ailleurs !

H. JOYEUX : nous passons à l’approbation du texte

BLANDINE FABRE : Monsieur l’huissier, pourriez vous noter que mes observations n’ont pas été écoutées concernant ce compte rendu. Il est partiel. Il manque de nombreuses observations, concernant l’urgence, mme Barré qui s’est abstenue, les informations concernant les actions judiciaires …

H. JOYEUX : donnez nous vos papiers.

ANNE-MARIE JOANNESSE : afin d’arriver à faire quelque chose, puisqu’ils exigent que leurs documents soient donnés…

DOMINIQUE MARCILHACY :  nous exigeons que nos observations soient lues !

ANNE-MARIE JOANNESSE : ils n’ont qu’à être donnés, le président peut l’adresser à tous les membres si vous souhaitez qu’on l’ai. A mon avis, vous avez une cassette parce que pour arriver à tant de précision

DOMINIQUE MARCILHACY :  non. On a fait le débriefing tout de suite.

ANNE-MARIE JOANNESSE : en deux heures, être capables de …c’est très bien, je vous admire. Si ils souhaitent qu’on ai leurs documents, on les aura

DOMINIQUE MARCILHACY :  vous ne pourrez pas vous prononcer puisque vous n’avez pas nos observations. Vous faites un vote à partir d’observations que vous n’avez pas !

H. JOYEUX : Dominique, soit vous faites passer ces documents par l’avocat ou l’huissier, soit vous me les donnez.

DOMINIQUE MARCILHACY :  vous ne pouvez pas faire un vote lorsque le conseil d’administration n’a pas eu les communications que nous avons à faire. Vous êtes en pleine illégalité.

ANNE-MARIE JOANNESSE : Si dans vos documents, on se dit : « oui, effectivement, vous avez tout à fait raison »

HERVÉ-PATRICK STELLA : on le lit donc après le vote des comptes rendus maintenant ?

BLANDINE FABRE : moi, je demande qu’on écoute la cassette. Là, on serait d’accord.

Rires. Brouhaha

DOMINIQUE MARCILHACY :  prenons le temps de faire cela, vous avez du temps, ici il y a plein de retraités.

VÉRONIQUE CRESPEL : elle ferai mieux de s’occuper de ses enfants !

Christiane THERRY : Anne Barré sur le compte rendu, elle n’a pas fait de remarque, je veux bien ,compte tenu du brouhaha on n’a peut être pas entendu … Elle me l’aurait dit.

DOMINIQUE MARCILHACY :  moi, je me souviens très bien qu’elle s’est abstenue.

HERVÉ-PATRICK STELLA : Henri, ce serait bien maintenant puisque, paraît-il on à procédé à un vote, qu’on  note que nous ne participons pas au vote.

H. JOYEUX : Vous avez du retard.

HERVÉ-PATRICK STELLA : Vous savez j’ai beaucoup de retard sur vous Henri, sur énormément de points.

Henri JOYEUX : « Passons aux informations du Président. Hervé-Patrick, on va commencer par la vôtre »

Hervé Patrick STELLA : « C’est quoi la mienne ? »

Henri JOYEUX :  « Je vais lire au conseil d’administration le mail reçu … »

Hervé Patrick STELLA :« J’aimerai en avoir copie, Henri, comme je vous l’ai demandé. Faites attention, vous tenez des propos diffamatoires, henri. Je vous demande de le prouver. »

AM. JOANNESSE : « Il l’a sous les yeux »

Hervé Patrick STELLA : « Non, non, ce mail n’est pas de moi »

Henri JOYEUX :   « Laissez moi parler »

Hervé Patrick STELLA : « C’est inconvenant, Henri, ce mail n’est pas de moi ».

Henri JOYEUX :   « Laissez moi le lire au moins »

Hervé Patrick STELLA : « Vous venez de dire que vous avez reçu ce mail de moi, je m’inscrit en faux ».

Henri JOYEUX : « « Bonjour Monsieur Joyeux. Hervé-Patrick STELLA … », avec votre adresse email »

Hervé Patrick STELLA : « Quelle adresse email ? »

Henri JOYEUX :   « Stellap@noos.fr »

Hervé Patrick STELLA : « “Stellap ?” C’est pas mon adresse »

DOMINIQUE MARCILHACY  : « Stella.p ? »

Henri JOYEUX : « ... vous invite à découvrir ou à redécouvrir gay.com » - avec le site – « gay.com vous propose de l’actualité gay, des petites annonces, un tchach pour dialoguer en direct avec des mecs de toutes les régions, un forum, un annuaire de sites gays et lesbiens, un moteur de recherche, des ??? gratuits, des galeries de photos, des boutiques etc. Commentaire d’hervé-patrick Stella : « … » 

Hervé Patrick STELLA : « Non, pas d’Hervé-Patrick Stella »

Henri JOYEUX :  « C’est écrit ! »

Hervé Patrick STELLA : « Non ! Commentaire d’ ???, signé Hervé-Patrick STELLA. Ne dites pas commentaire d’ Hervé-Patrick STELLA »

Henri JOYEUX : « Non, je lis ! » (brouhaha) « Ecoutez bien : « Venez mon cher Henri, rejoindre notre communauté gay, maintenant que vous êtes le président de FAMILLES de FRANCE (FdF). Effectivement, chaque membre de FdF devient aussi … » – donc je vous l’annonce – « … membre de gay.com » »

(rires)

Henri JOYEUX : « Attendez … »

Hervé Patrick STELLA : « Et moi aussi d’ailleurs »

DOMINIQUE MARCILHACY  : « ce qui est rassurant c’est que ni Didier ni Véronique ne sont membres de gay.com »

Henri JOYEUX :   « J’espère vous revoir bientôt camarades partouzeurs » - ça y est, nous y sommes tous ! »

Jacques BICHOT  : « Je demande que nous ayons copie de ce  mail ».

Henri JOYEUX :   « Pour l’instant, je le garde »

DOMINIQUE MARCILHACY  : « Ah, non ! Ah non, Henri !“

Jacques BICHOT  : « Henri, je vous demande que nous ayons copie de ce mail ».

Henri JOYEUX :   « Non, je ne vous le donnerai pas »

Hervé Patrick STELLA : « Henri, vous aurez une mise en demeure par voix judiciaire, je vais aller au pénal »

Henri JOYEUX :   « Cherchez pas, vous le trouverez pas »

Hervé Patrick STELLA : « Effectivement puisque c’est un faux, Henri. Vous venez de m’accuser gravement devant le conseil d’administration, Henri »

Henri JOYEUX :  « Je ne vous ai pas accusé ! »

Hervé Patrick STELLA : « Les méthodes que vous employez sont des méthodes de minable ; et je vous le dis, Henri, vous êtes la honte de ce mouvement »

DOMINIQUE MARCILHACY  : « Henri, vous vous rendez compte ! »

Hervé Patrick STELLA : « Je vais vous dire, Henri, et je demande que ça soit acté au compte rendu, que nous allons nous retrouver très rapidement devant les tribunaux »

Henri JOYEUX : « L’huissier n’est pas à votre service. Deuxième information du Président :… »

Jacques BICHOT : « Je réitère ma demande que nous ayons copie de ce mail. Il est inadmissible que, dans un mouvement comme FAMILLES de FRANCE, on fasse croire qu’un administrateur envoit des mails de cette nature et ça démontre le degré d’abjection auquel nous sommes parvenus depuis que ce mouvement ne respecte plus le pluralisme. C’est quelque chose d’absolument incroyable de lire quelque chose et de refuser de donner le document en question. Qu’est ce que vous avez à cacher ?

Henri JOYEUX : « Calmez vous, s’il vous plait ! » (brouhaha) « J’ai envie simplement de vous voir réagir face à quelque chose que je ne veux pas vous donner ! Vous m’amusez. »

Jacques BICHOT : « Vous aussi vous nous amusez mais vous n’amusez pas le mouvement car vous êtes en train de le détruire. Et ça, c’est grave. Vous, ça a l’air de vous amuser, mais nous ça ne nous amuse pas que vous détruisiez le mouvement. »

Henri JOYEUX : « Alors, je vous donne lecture … »

Hervé Patrick STELLA : « Je demande qu’il soit acté que je décline toute responsabilité sur ce mail »

Henri JOYEUX :  « D’accord, d’accord ! Vous en avez très peur de ce mail »

Hervé Patrick STELLA : « Non, Henri, c’est vous qui allez en avoir très peur. »

Jacques BICHOT : « C’est vous qui en avez peur, car vous ne voulez pas le communiquer »

Hervé Patrick STELLA : « C’est vous qui allez en avoir peur car ça va très mal se passer pour vous. C’est de la diffamation à l’état pur. »

Aliette BELLAVOINE : « On va faire des recherches ! »

Hervé Patrick STELLA : « Ne vous inquiétez pas, ça sera un juge qui fera des recherches ! »

Blandine FABRE : « Moi, je demande quand même à ce qu’on réfléchisse de façon calme et posée. »

Divers : « Ahhhh ! »

Blandine FABRE : « Monsieur JOYEUX, Hervé est accusé actuellement de quelque chose de grave. Quelle est votre tâche ? C’est de savoir qui a pu écrire cela, dans quel intérêt, et nous devons tous chercher … »

Henri JOYEUX :   « Je vais envoyer ce mail à qui de droit ».

DOMINIQUE MARCILHACY et Hervé Patrick STELLA : « C’est qui, « qui de droit » ? »

Henri JOYEUX :   « Pas vous, c’est sûr »

Hervé Patrick STELLA : « Pas moi ? De toute façon, c’est pas moi qui l’ai écrit, vous allez avoir d’énormes problèmes »

DOMINIQUE MARCILHACY : « Moi, je m’étonne que vous vous placiez à nouveau sur les questions sexuelles, c’est quand même une chose assez étonnante. » (…)

G Abraham : «  Les conseils que nous sommes en train de vivre depuis quelque mois ne peuvent déboucher sur quelque chose de bon ; et je vais résumer en une phrase ce qui s’est dit dans mon association : ils ont reçu « la Lettre, la vraie » , ils sont donc un peu au courant, ils disent : « on ne peut pas approuver des mauvais perdants »»

Blandine FABRE : « On ne peut pas approuver des gens déloyaux »

DOMINIQUE MARCILHACY  : « Dans mon association la réaction, c’est : « C’est pas possible de rester avec une direction pareille » » (brouhaha)

G. COSTE : « On m’a donné la parole, je la prends : ça commence à bien faire, vous commencez à me plaire tous autant que vous êtes. Moi, j’ai des ennuis jusque là, j’ai un directeur qui a un infarctus du myocarde, donc je ne peux pas jouer mon rôle de directeur de FAMILLES de FRANCE -Isère, d’autre part celui de directeur de l’Escandille, je suis monté ici pour travailler, vous commencez à m’emmerder. »

Henri JOYEUX :   « Merci Georges »

G COSTE : « Deuxième point : je pense que quand on met en cause qui que ce soit et que cette personne dit ne pas être concernée par cette mise en cause, je pense que c’est un devoir que de permettre à cette personne… »

Henri JOYEUX :   « Georges, pas d’inquiétude »

G COSTE : « Je pense que tu dois te défendre, toi et toi, tu dois donner les moyens à Hervé Patrick STELLA de se défendre contre des accusations qui  sont fausses. Donc je pense que vous devez avoir tous les deux la totalité des documents. Je m’arrête. »

Henri JOYEUX :   « Je vais te dire, je ne compte pas poursuivre quoi que ce soit »

Hervé Patrick STELLA : « Moi, oui . Henri, je vais l’obtenir par voix de justice. Je peux vous dire que j’irai jusqu’au bout, Henri, c’est odieux, c’est lamentable ! j’ai l’habitude d’être honnête et pas de me cacher derrière mon petit doigt, et si je dis que je n’ai pas écrit cela… »

DOMINIQUE MARCILHACY : « Est ce que vous vous rendez compte de ce qui se passe ? »

Jean DUPE : « Je pense que nous avons fait l’illustration depuis quelque temps de notre sottise et de notre incapacité à gérer des relations difficiles ; nous somme tous, la plupart de nous ici, capables de gérer des relations difficiles dans notre association, dans notre famille, etc. Ici, nous mutualisons la haine, nous mutualisons l’opposition. Moi, j’ai ressenti l’intervention d’Henri par rapport au mail qu’il a reçu comme une interpellation à tous »

Hervé Patrick STELLA : « Moi, c’est pas comme cela que je le reçois »

Jean DUPE : « Moi, quand j’ai su qu’il existait, je me suis dit qu’on avait là la preuve que quelqu’un veut nuire au mouvement, est capable de se substituer à n’importe lequel d’entre nous en se faisant passer pour lui ».

Hervé Patrick STELLA : « Qu’Henri m’en donne acte »

Jean DUPE : « Oui, la personne qui s’est substituée à Hervé-Patrick dans cette occurrence sait parfaitement comment nous fonctionnons. Elle sait parfaitement où ça fait mal. »

Hervé Patrick STELLA : « Henri, je vous demande de me donner acte de ce que ce mail n’est pas de moi. »

Henri JOYEUX :   « Je veux bien le faire mais … »

Hervé Patrick STELLA : « Henri, je vous le demande sérieusement »

Henri JOYEUX :   « … mais serait-il de vous que ça ne m’étonnerait pas »

Hervé Patrick STELLA : « Non ! Il n’est pas de moi ! C’est inadmissible ! »

M. FRESSE : « S’il te plait, Hervé-Patrick, prends acte que nous sommes majoritairement favorables à ce que cette affaire soit clarifiée et que nous te faisons confiance pour croire que tu ne peux pas être l’auteur de cette chose là. »

Hervé Patrick STELLA : « je n’ai pas l’habitude de me traiter moi même d’homosexuel ! »

Henri JOYEUX :  « Alors, deuxième information du Président… »

Jacques BICHOT : « Jean DUPE vient de dire quelque chose d’important et de sage : s’il est vrai que le conseil est en ces dispositions, le conseil doit être normalement favorable à ce que le mail en question soit donné particulièrement à celui qui est mis en cause à titre principal, c’est à dire Hervé-Patrick STELLA. Le refus de donner le mail est quelque chose de complètement incompréhensible.

Henri JOYEUX :   « Non, non, cela passera par avocats »

BELLAVOINE : « Comme ça vous l’aurez ! »

Jean DUPE : « Est ce que nous ne pourrions pas adopter un vœu au conseil pour ne pas donner crédit à tout type de nouvelle intervention de ce type au nom de qui que ce soit et contre qui que ce soit. »

Henri JOYEUX :  « Je suis d’accord »

Jean DUPE : « Nous avons autre chose à faire que de passer des demi heures sur des choses qui n’ont aucun intérêt pour personne »

Henri JOYEUX :   « Jean, je suis d’accord. On a essayé de nous utiliser, moi, on m’a utilisé en me faisant passer … »

DOMINIQUE MARCILHACY  : « Non, non, non, Henri, c’est vous qui avez fait part de ce mail que personne ne connaissait, en tous cas, chez nous. C’est vous ! »

Henri JOYEUX :   « J’ai été obligé, à la suite de ce qu’on avait utilisé mon nom et un texte que je n’avais pas écrit, d’arrêter le forum. Ca veut dire que je suis obligé de faire attention vis à vis du Mouvement ; C’est une protection. »

Hervé Patrick STELLA : « Henri, la moindre des courtoisies aurait été qu’avant de diffuser ce mail, vous m’en ayez fait une copie. En vérité, vous avez voulu vous servir de ça contre moi. »

DOMINIQUE MARCILHACY : « C’est exactement d’ailleurs ce qu’Anne BARRE nous a déclaré, à savoir que Stella était définitivement fou, qu’il écrivait des mails épouvantables et donc qu’elle vous envoyait pouvoir. Vous l’avez montré à tout le monde »

Hervé Patrick STELLA : « Vous avez donc cherché à me nuire, Henri, à qui profite le crime. C’est odieux ! » »

Henri JOYEUX : Alors j’ai une information de PPK, c’est le patron de Familles de France

HERVÉ-PATRICK STELLA : non, Familles de France, c’est nous, Henri.

Henri JOYEUX : enfin, il s’occupe de Familles de France. Je tiens à vous lire les excuses qu’il m’a envoyées, qu’il m’a écrites sur un document qui lui appartenait et le mail : « Pour Monsieur Joyeux à la suite d’une mauvaise manière de PPK qui s’est mêlé des affaires d’autrui à tort. ». j’ai bien parlé avec lui : il avait reçu des informations incroyables sur mon compte et ces informations incroyables, il m’en a donné les sources bien entendu et cette source, elle venait tout simplement de personnes présentes ici dans ce conseil d’administration, que je ne veux pas nommer. Je lui ai demandé des explications et il a dit qu’il avait des sources qui étaient strictement fausses mais qu’il répétait. Je lui ai dit : « je ne vais pas vous mettre devant les tribunaux, ça sert à rien, m’enfin quant même » Il s’est excusé devant sa femme, devant sa fille qui était présente et puis je ne sais qui.

J Dupé : et puis moi ( ?)

ANNE-MARIE CORNAVIN : oui, on a reçu un mail

DOMINIQUE MARCILHACY :  oui, c’est moi qui t’en ai envoyé copie avec son accord.

Dominique MARCILHACY : à ce propos là, dans les informations fausses précisément, puisque nous on a appris un tas de chose en écoutant Anne Barré. Je vous signale que vous racontez, Henri

Henri JOYEUX : Ne parlez pas à sa place

DOMINIQUE MARCILHACY :  on a son accord pour parler. Mme Drouin aurait reçu des coups de téléphone de notre part, avant l’élection, expliquant qu’on allait la faire sauter.

Henri JOYEUX : C’est Madame qui ?

DOMINIQUE MARCILHACY :  Jocelyne DROUIN, c’est quelqu’un du personnel, Henri. Je vous signale que c’est naturellement entièrement inventé. De toutes façon, J. Drouin est une personne respectable et je ne me serai jamais permis ce genre de chose ridicule. On explique partout également que mon objectif si j’étais élue présidente – d’ailleurs je n’ai pas véritablement été battue puisque quelqu’un a été illégalement élu – c’était que je voulais licencier Christiane Therry. Je vais vous dire exactement ce que j’ai dit à 2 reprises devant H.P. STELLA .

Henri JOYEUX : vous nous avez déjà dit ça.

DOMINIQUE MARCILHACY :  non, parce que je n’ai pas dit exactement ce qui c’était passé : j’ai dit exactement ceci, et devant Aliette Bellavoine. On est dans les mensonges, alors, on déballe : j’ai dit ceci : « je ne suis pas persuadée que Mme Therry  a l’intention de travailler avec moi. Maintenant, je  vais lui poser la question :

Henri JOYEUX : C’était vous qui n’aviez pas l’intention

DOMINIQUE MARCILHACY :  « je ne suis pas persuadée qu’elle en ai l’intention », voilà ce exactement ce que j’ai dit. Par conséquent , je vais lui poser la question : soit elle veut continuer comme déléguée générale et je serai ravie de travailler avec elle et ça sera sans aucun problème, soit elle ne le veut pas et dans ce cas là, je lui propose si elle le souhaite – je parle , Christiane, de ce que j’ai déclaré à votre sujet, à A Bellavoine, HP Stella et H. Joyeux, dans l’hypothèse ou j’aurais été élue présidente. J’ai donc dit à deux reprises : 1) je ne suis pas persuadée que Mme Therry  a l’intention de travailler avec moi, par conséquent, je lui proposera le choix suivant : si elle a envie de travailler avec moi, c’est avec plaisir que moi je travaillerai avec elle, dans ce cas il n’y aura aucun changement en ce qui la concerne, ni en ce qui concerne le reste du personnel d’ailleurs.

HERVÉ-PATRICK STELLA : Tu as même rajouté que C. Therry était une grande militante de la cause familiale

DOMINIQUE MARCILHACY :  Si Madame Therry ne veut pas travailler avec moi ce que j’accepterai parfaitement puisque c’est un poste de direction, donc un poste intuitu personae, dans ce cas là, je lui proposerai un licenciement à l’amiable assorti d’une prime confortable et de se faire réélire au prochain conseil d’administration de juin 2002. Mais de toutes façon, en ce qui me concerne, j’étais tout à fait disposée et prête à travailler avec Ch, Therry, ça me paraissait une chose tout à fait positive. Voilà exactement ce que j’ai déclaré à 2 reprises. C’est pas forcément ce qu’on vous a dit, Christiane !

Henri JOYEUX : Puisque Christiane est là, on va lui donner la parole.

C. THERRY : Dominique, en ce qui concerne le conseil du 7 avril, vous avez effectivement prononcé mon nom parce que c’est moi qui l’ai noté et maintenant vous dites que vous ne l’avez pas fait.

DOMINIQUE MARCILHACY :  j’ai dit ce jour là que je n’avais pas de projet en ce qui concerne le personnel.

C.THERRY : Non, vous avez dit « je m’en réfère à Christiane Therry », je l’ai noté parce que les bras m’en étaient tombés. Voilà.

DOMINIQUE MARCILHACY :  Qu’est ce que ça veut dire « « je m’en réfère à Christiane Therry ? ». Ca veut pas dire « je vais licencier Ch Therry » !

H. P. STELLA : Ca veut dire, c’est madame Therry ma référence, donc c’est à elle de gérer le problème.

C.THERRY : lors de l’approbation du conseil du 7 , Dominique me disait qu’elle ne l’avais pas dit.

DOMINIQUE MARCILHACY :  Mais qu’est ce que vous entendez par « je m’en réfère » ? Je tiens à dire une chose, c’est qu’à deux reprises, on m’a fait dire des choses fausses.

Henri JOYEUX : Nous passons aux autres informations du président. La conférence de la famille. Il avait été dit à la conférence de la famille. Il avait été dit à l’assemblée générale par Monsieur le Président que nous ne serions pas présents, nous y étions. Nous avons travaillé le sujet puisque c’était le lundi . Tout c’est bien passé en sachant qu’il y a 73 personnes à la conférence de la famille autour du premier ministre, entouré de ses ministres et que dans la politesse et la courtoisie, chacun parle après chacun, chacun dit ce qu’il veut bien dire, et on passe au suivant. C’est formel.

DOMINIQUE MARCILHACY :  moi, j’ai plusieurs observations à faire sur la conférence de la famille : d’abord, je constate et vous félicite, Henri, que pour la première fois depuis 5 ans il n’y a eu aucune d’interventions médiatiques de Familles de France sur ce sujet. Pour une raison très simple c’est qu’avant les Conférences de la Famille nous préparions un dossier de presse extrêmement complet, faisant le point de la situation, nous faisions une réunion ou une conférence de presse la veille ou l’avant veille et nous assurions une forte présence médiatique au moment de la conférence de la famille. Et que cette fois-ci,  il n’y a rien eu du tout de la part de FAMILLES de FRANCE.

Henri JOYEUX : nous avons pensé que ce n’était pas utile.

Jacques BICHOT : vous en étiez incapable.

Protestations de Alliette BELLAVOINE et Colette PREVOSTEAU

DOMINIQUE MARCILHACY :  je vous signale à e sujet que notre conseil a toujours été d’accord pour dire que la première revendication des familles était sur les allocations familiales jusqu’à 22 ans, que c’est un sujet fondamental, et que c’était le moment d’en parler.  La seule chose qu’on ait entendu dire, c’est d’Hubert  Brin qui disait qu’au fond c’était très bien, on faisait un petit bidouillage. Il y a un communiqué de Presse extrêmement agressif, puisqu’on me reprochait mes communiqués de Presse agressifs mais il était agressif, celui là : « FAMILLES de FRANCE en colère ». Là dessus, chose extrêmement étonnante tout à coup on voit débarquer des revendications tout à fait surprenantes avec des histoires de garantir un minimum de formation avec 3 semaines de formation par année de CPE et 7,5 jours de formation CPE pris par tranche de 6 mois. D’où sortent ces espèces de machins absolument imbittables ? En tout cas, à aucun moment je n’ai vu ni la commission éco-soc ni le CA se prononcer sur ces revendications rigolotes. J’ajoute que dans votre propre intervention on note une ignorance absolument formidable : vous déclarer : « nous rappelons, Monsieur le Premier Ministre, que tous les mouvements familiaux souhaitent que les allocations familiales soient versées dès le premier enfant et maintenues jusqu’à 22 ans ». Ah, ah,ah ! Mais attendez, pas toutes ! Il n’y a que familles de France qui le déclare ! Donc le président ne le sait même pas !

Henri JOYEUX : Les Ruraux aussi ! Les Ruraux aussi !

DOMINIQUE MARCILHACY :  non !

Rires

DOMINIQUE MARCILHACY :  Sûrement pas les Ruraux !

Jacques BICHOT : Henri ! Il y a eu un conseil d’administration à l’UNAF et il y a eu une majorité écrasante, nous étions, je crois 6 sur les 43 membres du conseil d’administration de l’UNAF à prendre position en faveur de ce maintien jusqu’à 22 ans.

DOMINIQUE MARCILHACY :  D’ailleurs, Marcel Fresse, lui, il était contre les allocations jusqu’à 22 ans ! Y il y une déclaration en ce sens là dans le compte rendu.

MARCEL FRESSE : je vais demander à DOMINIQUE MARCILHACY :  quel était le conseil d’administration …

DOMINIQUE MARCILHACY :  j’ai le compte rendu.

MARCEL FRESSE : tout le monde sait ce qu’on peut faire d’un compte rendu de conseil d’administration.

Dominique MARCILHACY  , BLANDINE FABRE, Jacques BICHOT , G.COSTE, HERVÉ-PATRICK STELLA : ahhhh !

Jacques BICHOT : Ah ! Marcel reconnaît que cela peut être modifié !

DOMINIQUE MARCILHACY :  C’est celui de l’UNAF, je n’ai pas pu le toucher.

M. FRESSE : Dominique MARCILHACY, je n’ai besoin d’aucun porte parole pour mes déclarations, merci.

Dominique MARCILHACY : je ne comprends pas ce que ça veut dire, mais on peut continuer, c’est pas grave ! Donc je ne vous fait pas mes félicitations sur la conférence de la famille, c’est tout de même absolument terrifiant. Pas un mot, naturellement, mon cher Henri, sur la revendication qu’on essaye de porter, qui est celle des enfants pauvres. Je sais bien que le bio à 45 F le kilo de carottes, ça vous intéresse bien davantage, mais les familles ; les carottes bio, c’est pas leur problème, il y a un énorme problème de familles pauvres. On a vu à la conférence de la famille : rien sur les familles pauvres. Echec complet. Les allocs jusqu’à 22 ans : échec complet. Aucun espèce de garantie sur les ressources de la branche famille. On est dans un échec absolument majeur. Qui parle ? C’est Hubert Brin et vous êtes très content.

VÉRONIQUE CRESPEL : je voudrai simplement dire que l’équipe qui a été battue, c’est comme ça, fait une telle obstruction qu’elle nous empêche très largement de travailler. Je le déplore. Et je voudrai dire aussi, qu’avec tous ces courriers, moi, j’ai reçu plus de 30 appels de gens qui disent : « qu’est ce qui se passe ? ». Vous ne vous rendez pas compte si  vous avez un jour travaillé pour ce mouvement, vous êtes en train de le détruire parce que vous n’acceptez pas votre échec.

Jacques BICHOT : On ne peut pas laisser dire « l’équipe qui a été battue » ; la destruction de l’équipe pluraliste, c’est pas qu’elle a été battue, c’est le mouvement qui a été battu. C’est pas vrai, il n’y a pas d’équipe qui a été battue !

Henri JOYEUX ; je vous ai laissé dire, président, alors laissez nous dire notre mot.

DOMINIQUE MARCILHACY :  je voudrai savoir à quelle occasion le conseil d’administration vous a donné mandat pour vous écraser à la conférence de la famille, pour n’avoir aucune présence médiatique. Ca fait des années qu’on se bat sur ce sujet là !

Henri JOYEUX : nous passons aux représentations du mouvement.

DOMINIQUE MARCILHACY :  non, moi j’ai aussi des observations à faire à propos de l’assemblée générale de l’UNAF.

Henri JOYEUX : A l’assemblée générale de l’UNAF, nous étions présents, j’ai beaucoup appris, j’ai rencontré beaucoup de personnes, ça peut être utile au mouvement dans la mesure où le bureau est déjà informé de ce qui s’est passé, nous avons pris un certain nombre de décisions, que nous n’avons pas à donner maintenant.

Exclamations

DOMINIQUE MARCILHACY :  A l’AG de l’UNAF, je voudrai savoir au nom de quoi, vous avez déclaré publiquement à Hubert Brin qu’il n’aurait plus jamais de problèmes avec FAMILLES de FRANCE au Conseil Economique et Social.

Henri JOYEUX : Nous y venons. Je vais vous donner la réponse.

DOMINIQUE MARCILHACY :  alors, pourquoi ? Qui vous a mandaté ? Sachant que vous même, au conseil d’administration du 24 mars qui a précédé l’avis Brin, vous aviez voté en faveur d’une position extrêmement dure.

Henri JOYEUX : vous me permettez de passer au point qui va vous donner la réponse. Désignation des représentations du mouvement. Pour le moment, on va passer à la cooptation de François-Xavier Leuret. Le dossier, vous l’avez dans vos documents.

HP SELLA : non, on n’a rien. Nous n’avons pas les documents nécessaires à une juste information des administrateurs. S’il y a bien une information nécessaire, c’est bien celle du comité juridique.

Henri JOYEUX : Ce que je vous demande, c’est de voter pour ou contre. Le mieux, c’est de noter son nom. On va le présenter.

Brouhaha.

C. THERRY : François Xavier LEURET, né le 3 octobre 1960 à Bordeaux, profession urbaniste, membre de l’association de Bordeaux qui adhère elle même à la fédération de la Gironde.

HP. STELLA : Quelle association ?

C. THERRY : l’association de Bordeaux. L’ordre de préférence au niveau des commissions : il souhaite s’engager au niveau de cadre de vie-habitat. Ce document vous a été remis lors du conseil d’administration, donc vous l’avez tous.

HP. STELLA : quel conseil d’administration ?

C.THERRY : celui du 7 avril. Vous avez refusé la cooptation parce qu’elle n’avait pas été vue en comité juridique.

HERVÉ-PATRICK STELLA : Quel est l’avis du président de son association ?

C.THERRY : il n’y en a pas. Il y a toutes les signatures.

H.P. STELLA : quel est l’avis du président de l’association ? C’est obligatoire.

Henri JOYEUX : le comité juridique a accepté. Il a tranché là dessus. Nous votons pour ou contre.

GEORGES COSTE: Le problème, c’est que lorsque nous avons essayé de lancer Cadre de voie et habitat, j’ai organisé avec M. Paramelle et F. X. Leuret une réunion. Chacun s’était engagé à faire un programme par écrit du travail potentiel, éventuel de cette commission. Le dossier monté par Michel Paramelle m’est arrivé, j’attend encore celui F. X. Leuret. On avait programmé d’autres réunions avec lui et malheureusement, il n’est jamais venu.

H.P. Stella : je me souviens d’une intervention de V. Crespel au mois de septembre, sur laquelle, pour une fois j’étais d’accord. V. Crespel s’interrogeait sur le fait qu’A. Barré était cooptée alors qu’elle n’était pas la première des battus. Elle disait qu’il était de tradition dans ce mouvement – je parle sous votre couvert, Véronique-  que l’on vote le premier pour des battus à l’assemblée Générale. Je ne comprend pas pourquoi aujourd’hui, alors qu’il y a encore un certain nombre de candidats qui sont inscrits au suffrage et qui n’ont pas été élus, je ne vois pas pourquoi aujourd’hui on va chercher une personne à l’extérieur qui n’a jamais été en contact avec l’Assemblée Générale ni avec un vote quelconque et qui ne sait jamais présentée, alors qu’il y a encore un certain nombre de gens qui ont eu le courage de se présenter et qu’on aille chercher à l’extérieur de ce panel là quelqu’un d’autre.

V. Crespel : C’est parce que quant on vient de voter, il semble normal qu’on tienne compte de l’élection. Ce qui m’a beaucoup étonnée, c’est que Ségolène de Taisne ait été cooptée alors qu’elle avait 48 000 voix alors que maître LEPI a été balancé, on ne sait pas pourquoi. Actuellement, nous sommes à un an, donc on peut coopter tout à fait naturellement. De toute façon, l’année prochaine, tout le monde pourra se représenter.

A-M. Joannesse : je suis la première a avoir trouvé que c’était pas normal, bon ben on continue, par contre, il faut que dans nos futurs statuts et règlement intérieur on mette que suite à une Assemblée Générale, s’il doit y avoir cooptation, il faut reprendre dans l’ordre les administrateurs qui n’ont pas été élus.

S. Bruneau : l’année 2002 est un année charnière pour le secteur Cadre de Vie Habitat, j’avais posé la question à l’AG, dans notre fédération nous faisons un travail énorme sur le ? je voudrai savoir qu’elle sera la politique de F.X. Leuret, et si on pourra être épaulée par le national dans ce dur travail.

D.Marcilhacy : j’ai un point de droit à faire valoir tout de même : je vous lit l’alinéa 3 de l’article 9  du règlement intérieur : « Le Président de l’association dont il se réclame doit, sur la fiche de candidature, attester que le candidat est à jour de sa cotisation et donner son avis. Le Président de la Fédération doit signer la fiche de candidature. Il PEUT y indiquer son avis. »

H-P. Stella : la candidature de F-X. Leuret n’est pas valable.

Bouhaha

Jacques BICHOT : En ce qui me concerne, je ne participerai pas au vote.

DOMINIQUE MARCILHACY :  je tiens à rappeler que ce vote n’est pas valable car il y a une personne au moins qui n’est pas administrateur. Je le répète.

Jacques BICHOT : je ne prends par part au vote non plus que S de Taisne et Béatrice de Pierrefeu.

DOMINIQUE MARCILHACY :  Itou.

Brouhaha

Pour : 15

            Contre :

Ne prennent pas part au vote : 11

Henri JOYEUX : François-Xavier Leuret est déclaré élu. Je voudrai qu’on le désigne comme responsable de la commission Cadre de vie-habitat. Qui est contre ?

H.P. STELLA : considérant que la candidature de F-X Leuret n’était pas valable

DOMINIQUE MARCILHACY :  et que 2 personnes ont pris part indument au vote

H.P. STELLA : je n’y prends pas part ainsi que Mme RUFETE.

Henri JOYEUX : abstentions

Jacques BICHOT : ce ne sont pas des abstentions. Je ne prends pas part au vote ainsi que Béatrice de Pierrefeu et S de Taisne.

DOMINIQUE MARCILHACY :  itou

Fin de la cassette

Début de la nouvelle cassette

 

Henri JOYEUX : vous avez des choses à ajouter . ?

DOMINIQUE MARCILHACY :  oui. Premièrement, vous avez raconté à Anne Barré que vous auriez décidé de me « virer » du Conseil Economique et Social au vue de mon attitude par rapport à votre prétendue élection. Je signale aux administrateurs que c’est entièrement faux, que le rendez vous avec le président Dermagne a été pris le surlendemain de votre élection soit avant même que j’ai bougé le moindre cil en ce qui vous concerne. Donc premièrement, c’est faux, vous l’aviez fait, vous l’aviez décidé, vous l’avez même conclu à l’avance avec les personnes qui ont voté pour vous.

Deuxièmement, vous avez raconté que j’aurai répandu toutes sortes de calomnies au Conseil Economique et Social contre FAMILLES de FRANCE. Je n’ai parlé à personne au Conseil Economique et Social de ce qui se passe à FAMILLES de FRANCE, absolument personne. Moi je lave pas mon linge sale en famille. Et, deuxièmement

Rires

DOMINIQUE MARCILHACY :  ben non, parce que quand j’écris aux adhérents, on est en famille. Et deuxièmement, 

Henri JOYEUX : vous représentiez tellement FAMILLES de FRANCE qu’ils pensaient que FAMILLES de FRANCE c’était vous.

DOMINIQUE MARCILHACY :  j’étais la représentante de FAMILLES de FRANCE, je le suis toujours, d’ailleurs

Henri JOYEUX : Que c’était vous, vous toute seule.

DOMINIQUE MARCILHACY :  Qu’est ce que ça veut dire ?

Henri JOYEUX : Henri ! Vous avez fait le coup un certain nombre de fois, ces insinuations, ces façons de faire désagréables, quel sens est-ce que ça a ?

Henri JOYEUX : vous êtes en train de nous raconter des ?

DOMINIQUE MARCILHACY :  non, c’est ce qu’Anne Barré nous a dit. N’est ce pas Blandine ?

BLANDINE FABRE : oui.

JEAN DUPE : Est ce qu’il ne serait pas souhaitable qu’Anne Barré dise elle même

DOMINIQUE MARCILHACY :  Eh bien moi, ce que je vous dit, que je n’ai pas émis la moindre critique contre FAMILLES de FRANCE au Conseil Economique et Social et que d’ailleurs j’y ai mis relativement peu les pieds ces derniers temps. Bien

Henri JOYEUX : alors, continuez mais faites vite.

DOMINIQUE MARCILHACY :  non, je ne ferai pas vite car c’est important.

Henri JOYEUX : après vous aurez une hypoglycémie, c’est dangereux.

DOMINIQUE MARCILHACY :  occupez vous de votre santé, on s’occupera de la mienne

Jacques BICHOT : Henri, mais encore une fois !

Henri JOYEUX : Continuez !

DOMINIQUE MARCILHACY :  Calmez vous. Dermagne vous aurait dit qu’il fallait de toutes façon me virer du Conseil Economique et Social. Je vous signale que c’est complètement faux. Jacques BICHOT et moi même l’avons rencontré séparément à deux reprises et il a répété à l’un comme à l’autre toute l’estime qu’il avait pour moi, il m’a même dit, il m’a même exactement déclaré : « vous savez que je vous adore ».

Exclamations

Henri JOYEUX : C’est dangereux, ça.

DOMINIQUE MARCILHACY :  enfin, bon, moi je suis vertueuse, donc il n’y a pas de problème. Mais c’est très agréable à entendre. Ca c’est pour ce qui est des allégations que j’ai entendues courir. Ensuite, je vous indique que, puisque je fais partie des gens qui ont déféré la dernière décision du conseil d’administration devant le TGI de Paris, que je considère naturellement que ma révocation est nulle, pour plusieurs raisons et que, par conséquent la personne qui voudrait de faire nommer à une place qui n’est pas vacante s’expose en ce qui la concerne, bien entendu, à des dommages et intérêts fort importants de ma part et que je ne manquerai pas de demander et deuxièmement – ça peut monter jusqu’à des sommes considérables, je ne le vous cache pas – et deuxièmement qu’il est clair que la décision qui sera prise – mon « remplacement » - sera immédiatement déféré devant les Tribunaux compétents, c’est à dire qu’il va s’ouvrir une deuxième et vraisemblablement une troisième affaire sur cette question là. Je tiens à faire remarquer que je ne suis pas persuadée que pour l’image de FAMILLES de FRANCE ce soit le rêve et que, par conséquent, vous prenez un fameux risque sur cette question.

J’ajoute enfin que je considère, à titre personnel, que ce remplacement est positivement inique. C’est à dire que vous m’avez tous envoyée au feu

Henri JOYEUX : Cynique

DOMINIQUE MARCILHACY :  inique et cynique, c’est très bien vu. Vous m’avez tous envoyée au feu avec pour objectif de défendre les couleurs de FAMILLES de FRANCE, j’ai fait pour le conseil un travail considérable et ensuite, tout simplement, en raison d’accords politiques tendant à obtenir votre élection, vous me balancer purement et simplement. Je trouve cela, sur le plan moral, absolument incroyable.

Henri JOYEUX : C’est votre jugement.

DOMINIQUE MARCILHACY :  C’est mon jugement, je ne suis pas tout à fait la seule à l’avoir.

Henri JOYEUX : Est ce que quelqu’un a une question à poser à ce sujet du remplacement ? Ce que je crois c’est qu’à ce moment là nous pouvons demander qui est candidat au Conseil Economique et Social.

HERVÉ-PATRICK STELLA : rire . C’est Marcel ! Ah ! Comme ça effectivement, il n’y aura plus de problème avec l’UNAF ! On nomme l’UNAF au Conseil Economique et Social ! C’est trop “top” !

MARCEL FRESSE C’est les paroles de Monsieur Stella.

DOMINIQUE MARCILHACY :  Marcel ! Quelle farce !

ANNE-MARIE JOANNESSE ; C’est un mandat de combien de temps ?

Dominique MARCILHACY : C’est un mandat de 5 ans.

ANNE-MARIE JOANNESSE : Mais qui se finit quand ?

Jacques BICHOT : Il reste 3 ans.

ANNE-MARIE JOANNESSE : donc c’est un remplacement qui ne durera que 3 ans.

DOMINIQUE MARCILHACY :  Et qui est illégal.

DIDIER FEAU : quels sont les conditions, les rémunérations, les …

Henri JOYEUX : Dominique peut nous répondre.

DOMINIQUE MARCILHACY :  il y a des trucs un peu plus compliqués que la rémunération : c’est pas un salaire, c’est plus compliqué mais je passe sur les détails : c’est à peu près 15 000 F ce qui correspond pour moi à 3000 F près au remboursement des dépenses que j’expose pour FAMILLES de FRANCE car j’emploie, en ce qui me concerne une personne à plein temps à la maison, donc c’est 9 000 F, charges comprises et j’avais du m’adjoindre pour faire le reste du travail une étudiante à raison de 2000 F par mois.

Henri JOYEUX : je ne vous demande pas cela, je vous demande simplement quelles sont les conditions … je croyais qu’il y a avait de questions de fiscalité

DOMINIQUE MARCILHACY :  oui, ça ne pose pas de problème pour moi de toutes façon : il y a une partie qui n’est pas imposable mais ça ne pose pas de problème car nous sommes non imposables, mon mari et moi.

Jacques BICHOT : cela pourrait se poser différemment pour Marcel Fresse.

DOMINIQUE MARCILHACY :  sur le plan pratique, cela veut dire que si Marcel venait, avant que la décision soit annulée, à siéger au Conseil Economique et Social, je lui demanderai remboursement de l’ensemble des émoluments et je lui demanderai remboursement, outre les dommages et intérêts à titre moral, je lui demanderai aussi remboursement des droits à retraite parce que je cotise fortement 

Henri JOYEUX : droits à la retraite ?

DOMINIQUE MARCILHACY :  bien sûr, parce que moi je suis une femme au foyer donc je n’ai pas droit à la retraite, donc je cotise deux fois pour une retraite au Conseil Economique et Social. Je tiens à préciser d’ailleurs que, à cause de FAMILLES de FRANCE, je me suis fait licencier sans indemnités et préavis par la Caf où j’avais un poste.

Henri JOYEUX : c’était un licenciement ?

DOMINIQUE MARCILHACY :  c’est à dire que c’était un licenciement sans préavis ni indemnités parce que j’ai refusé de reprendre un poste que je ne pouvais pas tenir parce que je travaillais trop pour FAMILLES de FRANCE. J’avais demandé un congé sans solde, ils ont  refusé le congé sans solde et le mi temps ; ils ont refusé tout et par conséquent, j’ai été obligée de leur dire « ben je ne peux pas reprendre, j’ai trop de travail pour FAMILLES de FRANCE, donc je me suis fait licencier pour faute grave. Donc, pour FAMILLES de FRANCE j’avais un poste à la Sécurité Sociale , autant vous dire que c’était quasiment fonctionnaire, j’ai été licenciée. Voilà.

ALIETTE BELLAVOINE : C’est un choix

DOMINIQUE MARCILHACY :  non, c’est pas un choix ! C’est pour FAMILLES de France ! que je l’ai fait ! Qu’est ce que vous vouliez que je fasse d’autre ? je ne pouvais pas à la fois travailler pour FAMILLES de FRANCE et   reprendre un boulot ! les responsabilités qui m’avaient été confiées à la fois à eco-soc et au Conseil Economique et Social rendaient absolument impossible le fait de tenir un poste ; Que voulez vous que je fasse ? J’ai 5 enfants !

Henri JOYEUX : on va prendre un simple exemple : imaginons que lorsqu’il y a eu l’élection, du président dit « putatif », vous ayez dit « bon, ben c’est comme ça, je me présente au poste de vice présidente. Vous auriez été élue sans problème, vous étiez vice-présidente. Qu’importe la relation que nous aurions eue, à ce moment là vous auriez dit « je travaille pour le mouvement », personne n’aurait dit « il faut virer D. MARCILHACY :  ».

DOMINIQUE MARCILHACY :  mais attendez, Henri, à quel moment ai-je dit que je ne travaillais pas pour le mouvement ?

ALIETTE BELLAVOINE : Vous avez donné votre démission d’éco soc.

DOMINIQUE MARCILHACY :  Oui, avant cela, j’avais donné ma démission de la présidence d’éco-soc puisqu’on avait été désavoué et j’ai indiqué que je continuerai à travailler pour éco-soc, je vous signale, tant qu’il n’y aurait pas un chargé de mission de nommé, que par ailleurs je continuait à travailler pour le Conseil Economique et Social et que d’ailleurs je travaillerai davantage puisque j’aurais plus de temps,

Henri JOYEUX : vous n’étiez plus au bureau !

DOMINIQUE MARCILHACY :  et alors ? Et enfin, j’ai dit que je continuais à travailler sur le site, hors 2 heures après votre élection, vous m’avez supprimé l’accès au site. Vous êtes élu le samedi, le mardi vous prenez contact avec Dermagne alors que je n’ai pas bougé un cil, pour lui dire que vous allez me faire virer du Conseil Economique et Social. Attendez, je ne comprends pas !

BLANDINE FABRE : je regrette que vous ayez entretenu le quiproquo, Monsieur Joyeux, en faisant croire que vous étiez dans un optique consensuelle…

Henri JOYEUX : Vous le dites à chaque fois, ça

BLANDINE FABRE : oui, moi je dis que si vous aviez eu le courage de vous présenter en tant qu’homme fort, en disant « moi, je me présente contre toi, Dominique, je ne suis pas d’accord avec toi, point »,  peut être que tout le monde serait d’accord pour travailler ensemble. Vous avez causé la scission.

HERVÉ-PATRICK STELLA : je suis tout à fait d’accord avec ce que dit Blandine. Vous auriez présenté honnêtement votre candidature, aujourd’hui vous ne seriez pas dans cette situation

DOMINIQUE MARCILHACY :  vous n’auriez pas eu d’ennuis avec moi.

HERVÉ-PATRICK STELLA : et je serai prêt à travailler avec vous.

DOMINIQUE MARCILHACY :  et moi aussi.

Henri JOYEUX : Donc ça va venir

HERVÉ-PATRICK STELLA : non.

MARCEL FRESSE Comme chacun me connaît ici, je ne vais m’étendre, je voulais quant même souligner deux points : pourquoi cette candidature ?

HERVÉ-PATRICK STELLA : Pour faire plaisir à Hubert.

 MARCEL FRESSE Monsieur Stella, je ne vous ai pas interrompu, redevenez correct. Pour servir la fédération

Rires

MARCEL FRESSE pour assurer la représentation de la fédération,

DOMINIQUE MARCILHACY :  bravo !

MARCEL FRESSE pour poursuivre les réflexions et les propositions de la fédération en cette enceinte qui regroupe l’ensemble de la société civile. Alors, maintenant, comment assumer e assurer cette représentation ? Bien entendu en prenant du temps personnel et professionnel au service de la fédération. En sollicitant les compétences des secteurs, du secrétariat général, du bureau, du  conseil sur les sujets traités. En travaillant avec les autres partenaires de la délégation des Associations familiales en complémentarité et en bonne intelligence. En communiquant à la fédération et aux administrateurs les travaux du Conseil Economique et Social. Je ne serai pas, vous le savez bien, un représentant docile, je serai, comme vous le savez, un représentant ferme dans les convictions, mais ouvert au dialogue, je crois que seul, le dialogue fait progresser la cause des familles et j’ajouterai que je ne prendrai pas d’intérêt personnel à cette représentation.

HERVÉ-PATRICK STELLA : C’est à dire ?

MARCEL FRESSE je ne prendrai pas d’intérêt personnel.

DOMINIQUE MARCILHACY :  C’est à dire que tu demandes que tes émoluments soient versés à FAMILLES de FRANCE comme c’est le cas chez les AFC et la CSF ? Qu’est ce que ça veut dire ?

M.FRESSE : je ne prendrai pas d’intérêt personnel

DOMINIQUE MARCILHACY :  Alors, qu’est ce que ça veut dire ?

Henri JOYEUX : je vais vous répondre : c’était tellement imprécis ce que vous avez dit sur le sujet que je comprends un petit peu son imprécision. Je pense que comme il n’y a rien d’écrit dans les statuts, il serait peut être bon que le sujet soit évoqué dans les statuts

Dominique MARCILHACY : oui, mais en ce qui le concerne ?

Henri JOYEUX : Il est dont essentiel qu’il y ait une réflexion en profondeur d’une part du bureau sur sujet et dans cette réflexion, Marcel Fresse prendra part, à partir de là, nous ferons une proposition au comité juridique pour être précis dans les prochains statuts.

DOMINIQUE MARCILHACY :  moi, je voudrai une explication sur « je ne prendrai pas d’intérêt personnel ».

HERVÉ-PATRICK STELLA : Est ce que ça sous entend que Mme Marcilhacy a pris des intérêts personnels ?

Henri JOYEUX : Vous êtes en train de faire des sous entendus.

HERVÉ-PATRICK STELLA : C’est vous qui faites des sous entendus.

MARCEL FRESSE j’en reste à mes déclarations, je n’ai pas d’observations supplémentaires à faire et je vous prie de croire que je n’accuse personne.

DOMINIQUE MARCILHACY :  Moi, je voudrai faire quant même quelques observations : j’ai été regarder parce que ça m’intéressait, les effectifs du département de la Marne pendant la présidence de Marcel Fresse. En 1987, c’est les premiers que j’ai, 512 cotisants. En 1992, l’année de son départ, 233 cotisants. Quant il quitte la Marne en 1993, le nombre de ses adhérents a été divisé par 2. Il arrive ensuite en Meurthe et Moselle : au moment où il arrive, il y a 2 795 adhérents. A l’heures actuelle, il y a 1 437 adhérents en Meurthe et Moselle. C’est à dire qu’en 8 ans, les adhérents de la fédération dont Marcel Fresse est président ont été divisés par 2. J’ajoute, parce que ça t’intéresse, Anne-Marie, que la fédération de Meurthe et Moselle ne paye que 12 Francs de cotisation.

ANNE-MARIE JOANNESSE : ça fait combien d’années que je le dit !

DOMINIQUE MARCILHACY :  mais oui, exactement ! que d’ailleurs l’accord qui leur permet d’avoir cette cotisation n’est plus valable : c’est un vieil accord qu’ils se sont bien gardés de renégocier. Donc, c’est tout de même assez étonnant de voir arriver au Conseil Economique et Social quelqu’un dont les résultats en terme de militantisme sont aussi brillants. Par ailleurs, lorsque Marcel Fresse est responsable de la commission eco-soc entre 93 et 99, il n’a jamais rien fichu. Il l’écrit lui même ! Extrait du PV du conseil d’administration « Marcel Fresse se retire des fonctions de responsable et souhaite qu’une réflexion soit menée sur l’intérêt du maintien du secteur. » Dans sa lettre de démission, il écrit : « l’activité de cette commission est limité en raison de l’indisponibilité des ses membres et de la nécessité de réagir avec promptitude à tel ou tel évènement. J’assume, en ce qui me concerne, une part de responsabilité de cette situation ». Ca veut dire quoi ? Ca veut dire que Marcel Fresse ne fichait rien et que je ne vois pas pourquoi il va changer. J’ajoute enfin qu’Henri Joyeux m’a dit lui même que, il se présenterait à la présidence pour faire obstacle à l’arrivée de Marcel Fresse. Et c’est la même chose que Véronique Crespel a dit : elle a dit : « tout sauf Marcel Fresse, c’est pas possible qu’il soit président de FAMILLES de FRANCE.

V Crespel : C’est en rigolant, Hervé-Patrick Stella m’ a demandé …

H.P. STELLA : vous n’aviez pas l’air de rigoler.

DOMINIQUE MARCILHACY :  vous pouvez toujours dire qu’on va nommer quelqu’un de bien, je trouve ça absolument incroyable.

S Bruneau : moi, ça m’inquiète qu’on aille dans les fédérations pour voir le nombre d’adhérents.

DOMINIQUE MARCILHACY :  ce sont les chiffres d’Alliette

S. BRUNEAU : on peut avoir moins d’adhérents, ce n’est pas la faute du président, ça peut être les activités, il ne faut pas rire, parce qu’on se donne du mal, je veux dire.

DOMINIQUE MARCILHACY :  moi, la vice-présidente de Meurthe et Moselle m’a dit que Marcel Fresse ne fichait rien.

A. BELLAVOINE : ah bon, vous faites des enquêtes ?

DOMINIQUE MARCILHACY :  il se trouve que je la connais. Elle m’a dit qu’il ne fichait rien. Ce qui n’étonnera personne.

S. BRUNAU : alors je tiens à préciser que je n’ai pas toujours été président de la fédération.

DOMINIQUE MARCILHACY :  Marcel Fresse est président d’éco-soc, il ne sait même pas ce que c’est qu’INSEE première. C’est merveilleux !

Françoise BAS : nous, à la vie fédérale, on tourne avec Thierry Vidor et olivier Degauquier : il y a beaucoup de fédération qui perdent des adhérents et peut être

DOMINIQUE MARCILHACY :  pas chez nous.

FRANÇOISE BAS : c’est qu’il y a des services créées il y a 4, 5, 6 ans et qui ne correspondent pas

DOMINIQUE MARCILHACY :  pas chez nous.

FRANÇOISE BAS : peut être pas chez toi. Il y a beaucoup de fédérations qui m’ont donné des coups de téléphone avant l’assemblée générale car les gens n’ont pas le temps d’écrire, il y a eu 80 % des fédérations qui ont dit on est d’accord avec le nouveau conseil d’administration,

DOMINIQUE MARCILHACY :  C’est pas vrai, il n’y a pas eu de vote.

FRANÇOISE BAS : les gens sont rentrés chez eux en disant « on va pouvoir enfin travailler ».Et la semaine d’après, ils ont reçu les courriers, ils ont dit « mais on en a marre »,

DOMINIQUE MARCILHACY :  ils ont pas reçu de courrier la semaine d’après.

FRANÇOISE BAS : Si, il y a des courriers qui sont arrivés en retard. Ils ont dit « on en a marre, ça fait des mois et des mois que Paris ne fiche rien » et maintenant ils veulent travailler, et c’est pas une fédération qui va baisser, si ça continue, c’est, c’est …

DOMINIQUE MARCILHACY :  mais travaillez ! Vous foutez rien ! Regardez sur l’actualité éco-soc, pas un mot. Pas un mot sur le droit de la famille. Le SMIC augmente de 4 % : pas un mot de la fédération nationale ! Vous ne foutez rien.

ANNE-MARIE JOANNESSE : l’unaf a bien précisé que les liste ne devaient pas s’appeler listes électorales mais listes d’adhérents pour qu’on ne puisse pas aller voir.

DOMINIQUE MARCILHACY :  quel est le problème ?

FRANÇOISE BAS : je trouve qu’ici on focalise certains  problèmes qui sont peut être inhérants à …

DOMINIQUE MARCILHACY :  sur deux fédération c’est beaucoup tout de même !

FRANÇOISE BAS : tu ne va pas me dire que si tu n’avais pas Marcel dans le nez, tu aurais pas regardé.

DOMINIQUE MARCILHACY :  Si, Patrick, il n’y a pas de problème par exemple. Patrick, ça reste étale.

DIDIER FEAU : je trouve particulièrement désagréable de la part de DOMINIQUE MARCILHACY :  cette attaque contre Marcel Fresse, premièrement, et cette espèce de sale satisfaction de sa part en disant « moi, je travaille, les autres, en particulier Marcel Fresse, ne font rien ».

Dominique MARCILHACY :  eh bien parce que c’est la vérité.

Jacques BICHOT : une chose parce que les réflexions de Françoise BAS sont très importantes, peut être les plus importantes : il faudrait que le mouvement redémarre, c’est la raison pour laquelle à l’AG, une proposition de délibération a été faite. Je crois que le remplacement de l’ensemble du conseil d’administration était vraiment la condition pour que le mouvement puisse redémarrer sur des bases saines sans qu’on continue à s’étriper comme on le fait. Ca a été refusé. Je crois que c’est une erreur majeure

Henri JOYEUX : c‘était pas légal

DOMINIQUE MARCILHACY :  si, c’était légal, Henri

Jacques BICHOT : je crois que c’était une erreur majeure qui a été faite. Deuxième chose, et là il s’agir non pas d’ une appréciation mais d’une question : au Conseil Economique et Social, nous avons mené depuis presque 2 ans, c’est à dire depuis la nomination de DOMINIQUE MARCILHACY :  une politique d’indépendance. FAMILLES de FRANCE a considéré faisant application des textes qui régissent le Conseil Economique et Social que c’était SON représentant, qu’il avait à défendre les positions De FAMILLES de France, et non pas à se plier à une discipline de groupe et à des décisions prises par l’UNAF. Cette position a donné lieu à d’assez grosses difficultés, nous étions en négociations avec l’UNAF pour réussir à trouver un modus vivendi, je rappelle – on en a parlé un certain nombre de fois en conseil d’administration et en bureau mais peut être vaut il mieux redire les choses – que depuis que D. MARCILHACY :  était sortie du groupe de l’UNAF, un certain nombre de discussions avaient eu lieu, de courriers, pour modifier le règlement intérieur de l’UNAF dans un sens qui permette à DOMINIQUE MARCILHACY :  ou plus exactement au représentant de FAMILLES de FRANCE – ce n’était pas, bien évidemment une question de personne – donc de permettre au représentant de FAMILLES de FRANCE de faire partie de ce groupe, dont nous aurions souhaité plutôt qu’il s’appelle « groupe des associations familiales », c’est un point sur lequel on pouvait transiger, le terme qui est employé dans les textes du Conseil, c’est « les représentants des associations familiales », c’est cela qui figure dans la loi et le Ri du Conseil Economique et Social, donc la question que je pose, c’est : où allons nous par rapport à toutes ces questions, toute cette difficile mise au point de nos relations avec l’UNAF concernant la représentation au Conseil Economique et Social ?

Henri JOYEUX : la réponse, elle est assez simple : il n’y aura pas de guerre, il y aura une indépendance de notre part, il y aura du travail. Le travail sera fait d’abord par Marcel Fresse, qui a accepté de travailler avec les membres du bureau, avec les commissions, je lui fait confiance dans cette mission. Marcel Fresse est candidat, il y a peut être d’autres personnes qui sont candidates.

DOMINIQUE MARCILHACY :  l’indépendance, c’est la guerre. Au Conseil Economique et Social, l’indépendance, c’est la guerre. Donc on vous demande de répondre à cette question.

Henri JOYEUX : C’était pas la guerre avec Jacques

DOMINIQUE MARCILHACY :  on vous a expliqué pourquoi. On n’avait pas choisi l’indépendance. A partir du moment où on a choisi l’indépendance, ça a été la guerre.

Henri JOYEUX : moi, je le leur ai dit très clairement. Je l’ai dit à l’AG, on est indépendant par rapport aux autres mais on est capable de travailler à la fois dans la courtoisie et parfois de trouver des plates formes communes.

DOMINIQUE MARCILHACY :  la courtoisie n’a jamais posé de problème.

HERVÉ-PATRICK STELLA : je serai près à envisager avec un œil intéressé la candidature de monsieur Fresse, si, pour prouver son indépendance, il abandonnait son rôle à l’UNAF. Il est administrateur de l’UNAF, donc il se doit d’être loyal vis à vis de l’UNAF, et je ne vois pas comment à moins de faire le grand écart, Monsieur Fresse peut être loyal et vis à vis de l’UNAF et vis à vis de Familles de France.

Henri JOYEUX : j’en conclue que vous ?

HERVÉ-PATRICK STELLA : non, ne prenez pas de conclusions, arrêtez de parler pour moi

Jacques BICHOT : Si vous arrêtiez d’interrompre les gens à tous propos.

HERVÉ-PATRICK STELLA : il y a donc une incompatibilité majeure – oui majeure - et morale

Henri JOYEUX : c’est un mot que vous utilisez beaucoup !

HERVÉ-PATRICK STELLA : oui et que vous ignorez, vous par contre, une incompatibilité majeure à être à la fois au conseil d’administration de l’UNAF en tant qu’élu et non pas en tant que désigné. Aujourd’hui qu’est ce qu’on est en train de faire ? On est en train de donner un  nouveau mandat à l’UNAF parce que Marcel Fresse sera tenu de respecter les consignes de l’UNAF, ce qui est tout à fait normal, c’est pas un reproche que je lui fait, il sera parfaitement dans ce rôle, il sera loyal vis à vis de cette association dans laquelle il est administrateur élu. Donc ce n’est pas un reproche que je te fais, Marcel, c’est au contraire, je pense, le fait que tu es quelqu’un d’honnête. Je pense qu’il n’est pas la bonne personne pour représenter FAMILLES de FRANCE au Conseil Economique et Social parce que, malheureusement, il a le cul entre deux chaises.

Patrick CRHETIEN : Moi, ce que je voudrai dire, je trouve lamentable ce débat mais je l’ai déjà dit à une autre réunion, ce que je souhaite quand même c’est qu’on mette en place des protections pour éviter que les surveillances des associations les unes par rapport aux autres parce qu’il y a des interprétations qui sont faites, qui sont fausses et qui prouvent une méconnaissance totale du terrain et cela lui semble important car les événements qui arrivent dans une association sont très souvent liés à des problèmes locaux, et, s’il y a moins d’adhérents, ce n’est pas obligatoirement par ce que le Président ne fait rien il peut y avoir plein d’autres raisons. Il faut surtout pas interpréter de cette façon là. Je voudrai qu’on réglemente quelque part les moyens qui sont mis à la disposition d’une seule personne parce que je suis abasourdi d’entendre que d’énormes moyens ont été mis à la disposition d’une seule personne alors qu’on est tous des bénévoles, on a tous des boulots, qu’on travaille tous le soir, le samedi, le dimanche, voir la nuit, on est tous dans cette situation là, donc je ne comprends pas cette inégalité de moyens qui est mise pour certains et par pour d’autres

Dominique MARCILHACY  : Tu as 5 enfants, toi, de moins de 12 ans dont un enfant handicapé ? Tu travailles le quart de ce que je travaille ?

P.CHRETIEN : je n’ai pas d’enfant handicapé, je demande seulement que le national réglemente, c’est tout. Ca fait l’objet d’un débat, d’une discussion, c’est vraiment utile qu’il y ait un règlement. Je pense aussi, qu’un certain nombre d’adhérents, s’ils connaissaient ce qui a été mis en place, ils ne comprendraient pas du tout. Il ne faut pas oublier qu’on est ici pour représenter des adhérents qui nous donnent un mandat pour défendre leurs problèmes qu’on ne fait plus depuis de longues semaines parce qu’on perd notre temps dans des débats complètements stériles.

DOMINIQUE MARCILHACY :  C’est vrai, quant on gagne devant le Conseil Constitutionnel, t’es la premier à gueuler en disant : « c’est scandaleux, on a fait justice aux familles (rire) parce que t’as pas compris.

P.CHRETIEN  : C’est pas le problème, c’est un autre problème

DOMINIQUE MARCILHACY :  D’ailleurs comme disait Henri Joyeux, « qu’est ce qu’il a dans la tête ? »

P.CHRETIEN  : je voudrai pouvoir terminer. Je m’exprime très peu, alors quant je m’exprime

DOMINIQUE MARCILHACY :  Tu écrits beaucoup

P.CHRETIEN  : C’est un autre débat, de FAMILLES de FRANCE , c’est que quant quelqu’un n’a pas la même opinion que les autres, il est rejeté, ce n’est pas possible. Vous donnez des leçons de pluralisme à longueur de journées. Le pluralisme c’est vous qui ne savez pas le faire alors arrêtez, le pluralisme c’est on accepte les opinions des autres, toutes les opinions et vous ne savez pas le faire alors arrêtez de donner des leçons, enfin. Et, troisième point, je souhaite que le candidat éventuel au Conseil Economique et Social soit protégé par rapport aux menaces qui lui sont faites financières. Je pense qu’il faut absolument qu’il soit protégé car ce serait complètement inacceptable qu’il ait à mettre de l’argent familial pour répondre à des demandes qui viennent d’autres. Voilà, c’est tout ce que j’ai à dire.

HERVÉ-PATRICK STELLA : je réponds à ça que c’est une question de responsabilité personnelle. Dans la vie, on fait des choix, il faut assumer ses choix.

JEAN DUPE : Moi, je voudrai dire sur ce plan, les questions d’émoluments qui sont attachés à la fonction. Personnellement, je sais qu’il y a des avantages financiers qui sont attachés. Il y a des mouvements dans lesquels c’est une condition de remettre ce que l’on reçoit à son mouvement, à celui ci d’apprécier les charges qui résultent de la fonction et de rémunérer à hauteur convenable celui qui consacre son temps à cela. Ce n’est pas dans la tradition de FAMILLES de FRANCE, il y en a d’autres qui ont représenté FAMILLES de FRANCE et qui n’ont jamais proposé de remettre leurs émoluments, comme Monsieur Bichot.

Jacques BICHOT : Il y avait des FAMILLES de FRANCE qui étaient dans le groupe de l’UNAF …

DOMINIQUE MARCILHACY :  de toutes façon, moi, ça ne m’aurait jamais posé de problème

JEAN DUPE : il est bon de prévoir comment on fait pour éviter qu’on se fasse des procès d’intention et des observations désobligeantes.

G. Coste : personnellement, je ne suis comme Jean Dupé, on peut prévoir pour l’avenir, mais il est certain que faire un travail important dans le cadre du Conseil Economique et Social, ou n’importe quoi, il est certain que ça a un coût. Ca fait maintenant 10 ans que Dominique ( ?) C’est vrai que quand on est passionné… Ce que l’intervention de H-Patrick est tout à fait claire,  il est parfois difficile si vous voulez d’être de 2 chapelles différentes , c’est mettre Marcel dans un situation extrêmement difficile avec deux positions qui sont parfois diamétralement opposées. Je crois que le fait qu’il soit effectivement à l’UNAF et à FAMILLES de France, c’est très difficile pour lui. 

HERVÉ-PATRICK STELLA : S’il est désigné par le mouvement à l’UNAF, il représente FAMILLES de FRANCE, mais il peut très bien donner sa démission et être désigné tout de suite. Ce n’est pas le problème. Ce qu’il faut, c’est qu’il défende tant à l’UNAF qu’au Conseil Economique et Social, FAMILLES de FRANCE. A ce moment là – hormis les problèmes de légalité sur la décision, ce qui est un autre problème – à partir de ce moment là, il devient un candidat tout à fait acceptable, parce qu’il ne fait plus le grand écart. On ne peut en aucun cas être fidèle à Hubert Brin et à FAMILLES de FRANCE.

J. Dupé : vis à vis de l’UNAF nous avons quand même un problème important que j’ai pu constater. Lorsque je suis entré dans ce mouvement, il y avait 7, 8 voire 9 administrateurs sous l’étiquette FAMILLES de FRANCE à l’UNAF. Depuis plusieurs années, il est absolument impossible de faire élire quiconque se réclamant de Familles de France au conseil de l’UNAF. Vous direz ce que vous voudrez mais si Jacques BICHOT avait été notre candidat à l’assemblée générale, il n’aurait pas été au conseil de l’UNAF. Même si cette difficulté que vous soulignez pour Marcel est celle qu’on rencontre dans toutes les UDAF – représenter notre mouvement – vous êtes coincé, vous avez une étiquette. Même si actuellement, ça va être difficile pour Marcel, il me semble il faut passer vis à vis de notre indépendance et vis à vis de l’UNAF pour essayer de recoller quelque chose. Actuellement, c’est complètement ?

( ?)

HERVÉ-PATRICK STELLA  : Je pense effectivement que nous n’arrivons pas à faire élire des gens à l’UNAF, pourquoi ? Parce que c’est le prix de notre indépendance. Si on acceptait de passer sous les fourches caudines de l’UNAF, il n’y aurait aucun problème. Simplement, nous ne l’acceptions pas. C’est ça qui faisait la principale qualité, à mes yeux, de Familles de France. Moi, quant j’y ai adhéré, c’est un choix ce mouvement représentait, par rapport à la pensée unique, une différence. Ce mouvement se battait pour ses familles, et pour toutes les familles : les familles de Neuilly, les familles de ta fédération, les familles pauvres, les familles riches.  On avait une réelle richesse, une réelle indépendance et une réel aura. Et je crois que cette aura a un prix si pour cela on doit pas avoir d’élus à l’UNAF, on n’aura pas

d’élus à l’UNAF.  Cela n’a, à mes yeux, strictement aucune importance. L’UNAF est beaucoup trop à la solde des pouvoirs publics pour que je tire la moindre joie à avoir

Henri JOYEUX : Vous l’avez dit

HERVÉ-PATRICK STELLA : Je recommence, Henri, je continue

Henri JOYEUX : (?)

HERVÉ-PATRICK STELLA : je vais arrêter de débattre puisqu’on me le refuse

ANNE-MARIE JOANNESSE : Il faut savoir qu’il y a des fédérations qui peuvent vivre sur elle mêmes, c’est tout à fait vrai, ce sont les grosses, mais les autres petites fédérations, comment ça se passe localement ? On est logé par les UDAF, on n’a pas de photocopieuse, c’est celle de l’UDAF, on est obligé et plus on va répondre, plus on va … J’ai cette chance là, je suis présidente d’UDAF, et on est très bien représenté dans notre UDAF. Il faut savoir que dans la majorité des petits départements, on ne peut pas travailler hors des UDAF. Tout redescend actuellement de l’animosité – animosité, le mot est peut être grand – mais si, dans certains cas, je crois. Ca nous est lancé sans arrêt dans la figure par l’UNAF. Est ce qu’on doit essayer d’aplanir pour avoir plus de monde, qui c’est qu’on a à l’UNAF ? Il y a toi et qui ?

Jacques BICHOT  : Théoriquement Jean Billet. Il se dit FAMILLES de FRANCE .

ANNE-MARIE JOANNESSE : oui, ça ( ?)

Dominique MARCILHACY et Jacques BICHOT  : on se comprend, Anne Marie.

ANNE-MARIE JOANNESSE : il arrive un moment où … ( ?) je pense qu’actuellement, le problème dans les UDAF, c’est le problème. Moi, je peux le gérer mais je sais que ça se gère très mal dans d’autres UDAF, en disant à la fédé, mais de toutes façon, nous on a besoin de l’UDAF, sans l’UDAF, et si vous continuez à être comme ça à l’UNAF, on est fichus. C’est bien de dire, nous on apprécie encore cette année : on n’a plus rien, on n’a plus de locaux, on fait comment dans les petits départements ? C’est ça qu’il faut essayer de voir. Je suis d’accord avec vous que si on avait plusieurs représentants élus à l’UNAF, on aurait peut être une autre politique.

( ?)

G. Coste : c’est la fable du Loup et du Chien de Lafontaine : je crois que tant que Familles de France ne représentait rien médiatiquement parlant, qu’elle ne prenait pas de positions, elle ne représentait pas un danger pour qui que ce soit : nous n’étions cités ni par l’UNAF, ni par les UDAF, ni par les médias, tout baignait dans l’huile, tout le monde était content : on était gris souris, gris muraille, et on était complètement inaperçus. C’était parfait. A partir du moment où on a commencé à prendre des positions courageuses et qui sont simplement des positions responsables, je crois qu’on a contre nous tous ceux qui auraient aimé prendre le même type de positions , malheureusement ? et ceux qui sont contre notre philosophie et, malheureusement, le fait que FAMILLES de FRANCE existe par elle-même, gène un certain nombre de personnes à l’UNAF qui n’ont malheureusement pas autant d’idées que Familles de France. Et à moins de faire un sermon d’allégeance à tous niveaux, on ne pourra plus avoir le poids relatif qu’on avait sauf d’avoir une majorité écrasante dans chacun des départements et de rentrer ensuite à l’UNAF.

D. Féau : A vous écouter, Georges, on ne peut pas faire partie d’un gouvernement, d’un conseil d’administration en ayant encore son indépendance d’esprit , si je vous en croie, on ne peut pas aller dans l’organisme sans abdiquer complètement son indépendance. … mais je pense que c’est faux : il y a plein d’exemples actuels ; d’ailleurs, où on voit des représentants d’organismes qui gardent leur indépendance

F. Bas :je vous rappelle l’intervention dans les UDAF, sur le terrain, on travaille beaucoup, moi je suis élue depuis 28 ans dans l’UDAF, je tiensà ne pas être désignée parce que je veux faire ce que je veux, je suis présente à l’UDAF depuis longtemps, vice présidente d’URAF depuis longtemps, et j’aimerai faire connaître et apprécier FAMILLES de FRANCE et travailler dans ces UDAF. Il y a peut être des départements où il y a de grandes confrontations entre FAMILLES de FRANCE et l’UDAF mais je m’aperçois bien qu’étant avec des présidents différents, le meilleur moyen qu’on ait, c’est de se faire apprécier par le travail qu’on fait et en réflexion avec d’autres, ne pas dire on est les meilleurs, il faut prendre des discussions dans les bons termes. Chacun apporte à la réflexion. Il faut dire : « moi, c’est comme ça, vous c’est différent ». je pense que notre place est à prendre à l’UNAF et dans les UDAF. On peut prendre son indépendance d’esprit et travailler tout à fait objectivement.

A-M. Joannesse : c’est à dire que quant on est élu, il faut se rappeler qu’on n’est pas élu par notre mouvement, on est élu par tous. C’est clair. Nous avons 2 désignés par le mouvement, actuellement on est majoritaire dans mon UDAF mais il y a 2 positions. Il faut être très clair là dessus. Il y a la position des désignés et la position des élus, où on a une tendance au fond très claire, y a pas…

HERVÉ-PATRICK STELLA : mais où on représente l’ensemble des familles, exactement

ANNE-MARIE JOANNESSE : ou on représente toutes les familles

HERVÉ-PATRICK STELLA : ici, nous représentons toutes les familles de toute la France et pas que celles de son département. Je suis tout à fait d’accord avec vous. Et c’est bien le problème de la candidature de Fresse.

ALIETTE BELLAVOINE : non !

HERVÉ-PATRICK STELLA : mais, si, il est élu à l’UNAF. Il est donc forcément obligé de représenter l’ensemble des UDAF.

Jacques BICHOT : on est sur un débat de fond très important. Jusqu’à présent, le mouvement, a au prix de pertes vis à vis de nos représentations qui ont été dites : les 9 administrateurs qu’il y avait dans le temps, Jean Dupé, je ne dirai pas à un près mais on est d’accord sur l’ordre de grandeur, on a donc mené une politique d’indépendance, on l’a toujours fait, je dirai d’un commun accord et en sachant ce que ça nous coûtait. Ca é été vrai pour les positions prise par Ch. Therry et moi même lors des conseil d’administration de l’UNAF car, C. Therry peut s’en souvenir qu’on a un certain nombre de fois voté de façon extrêmement minoritaire, et ce n’était pas extrêmement facile de la faire, et la dernière fois, en ce qui me concerne, ça a été sur l’histoire des allocations familiales jusqu’à 22 ans, où on s’est retrouvé à 6 contre je ne sais pas combien pour avoir cette position qui était celle de FAMILLES de France.

Au Conseil Economique et Social on a fait exactement de la même manière. D. Marcilhacy n’a jamais fait qu’obéir aux directives du Conseil d’Administration en la matière, on a choisit une politique de liberté, et cette politique de liberté, c’est vrai qu’elle nous coûte cher. Je pense que c’est concevable que le Mouvement mène une autre politique et c’est ce qui, apparemment, est en train de se dessiner. je pense, quant même, que ça vaudrait le coup d’en rediscuter, nous venons de faire maintenant une discussion qui est sortie agréablement de discussions préalables car on est vraiment sur un problème de fond extrêmement important concernant la politique du Mouvement. Je souhaiterais que ce dialogue reprenne, on va pas pouvoir terminer ce matin car le conseil n’est prévu que pour la matinée, mais il faudrait reprendre ce questionnement sur les rôles respectifs de Familles de France, de ses fédérations départementales, de l’UNAF et des UDAF. C’est vraiment un problème de fond sur lequel il faut que nous ayons une doctrine claire et si on change de ligne en la matière il faudra le faire en toute connaissance de cause.

ANNE-MARIE JOANNESSE ( ?)

DOMINIQUE MARCILHACY :  mais, c’est illégal, en plus.

G COSTE : Ils le feront passer dans le prochain décret. Nous avons pris des contacts avant le vote de l’UDAF, Monsieur Billet a dit que ce sera dans le prochain décret.

DOMINIQUE MARCILHACY :  Cela dit, si on gardait notre indépendance, c’est un décret qui est susceptible de recours pour excès de pouvoir pour délégation illégale de signature. C’est ce que l’avocat nous avait dit.

Henri JOYEUX : alors, nous passons au vote. Marcel va conclure.

M. Fresse : je dois dire que l’évolution des débats lui paraît plutôt positive. Je ne m’attarderai pas sur les observations qui ont été faites sur les fédérations de la Marne et de Meurthe et Moselle et sur le rôle que j’aurais joué : pour ce qui me concerne, je n’ai pas l’esprit polémique, je ne fais pas argument contre argument,  on aura l’occasion avec Dominique de s’expliquer sur le sujet sur le fond et sur la forme.

Je voulais dire aussi que par rapport, si vous m’élisez,  à ma présence au nom du conseil au CES, je reste personnellement attaché à l’indépendance, bien sûr, de Familles de France et à sa complémentarité dans le cadre du groupe auquel elle appartient. Je dois dire également que quelque part, jacques Bichot est le témoin vivant aaujourd’hui encore, même si c’est pas facile, je dois dire que ce qui a était fait  à l’époque par Jacques BICHOT au Conseil Economique et Social pendant trois mandats me paraît intéressant et je peux dire aussi que ce qu’a fait Dominique Marcilhacy me paraît  intéressant mais, je dirai, avec l’agressivité en moins.

D.Marcilhacy : je n’ai jamais été agressive, Marcel, je n’ai fait que prendre une position qui était la position du conseil d’administration et qui était une position en soit agressive. Quel choix avais- je ? C’est facile de dire ça.

MARCEL FRESSE : Pour ce qui concerne ses relations entre Familles de France et l’UNAF, je dois encore une fois de plus le dire, je ne suis pas le fidèle d’Hubert Brin, je fait partie du Bureau de l’UNAF au titre de son élection au conseil des régions, et dans ce cadre du bureau, on m’a confié la responsabilité d’un département. Je dois dire qu’au sein de l’UNAF, on peut discuter, délibérer et encore hier soir encore, je m’exprimait par rapport aux enseignements qu’on pouvait tirer de l’AG, et je n’étais pas parfaitement en phase avec un certain nombre d’interventions et notamment de Joseph GUIMET, par exemple. Je suis de ceux qui ne mettront pas en poids égal et la liberté et la responsabilité et l’unité. Il faut être indépendant, il faut conserver sa liberté mais il faut nourrir le dialogue parce je crois que les familles ont besoin du dialogue et de l’unité de leurs représentants pour avancer.

Pour ce qui concerne maintenant les positions que je pourrais adopter au CES tant sur le plan financier que sur le plan des relations et du fonctionnement, vous me permettrez de demander un peu de temps au temps. Laissez-moi, si vous êtes d’accord pour m’élire à cette représentation. On jouera cartes sur table et je vous garantit que chaque fois que fois que je pourrai m’imprégner, consulter les compétences de Familles de France, je le ferai. je ne connaîs pas dans le détail ce poste, il sait ce qui s’y est dit dans les rapports qui circulent, Je vous demande seulement de me  faire confiance et puis, je vous  rendrai compte de mes travaux.

Henri JOYEUX : Marcel, merci pour ces précisions.

J. Bichot : une dernière intervention, bon, la façon dont les choses se sont passés au Conseil Economique et Social, il faut dire que le style a énormément changé a partir du moment où la Présidence de l’UNAF a changé. La plus grosse partie du temps où j’étais représentant Familles de France au CES s’est passé sous la Présidence de BURNEL. Nous  avions des problèmes avec Burnel mais des problèmes qui se posaient et se réglaient d’une manière différente que ce qui s’est passé avec son successeur. A partir du moment où c’est H. Brin qui a été Président de l’UNAF, les conditions de fonctionnement au sein des représentants du groupe des Associations familiales du CES n’ont plus été les mêmes. Et personnellement, j’ai été amené, et je ne m’en suis jamais caché au conseil d’administration, à me tenir nettement plus en retrait à partir du moment où il a eu ce changement de style correspondant à un changement de personne au CES. Cette évolution au sein de l’institution nous a amené, lors du changement de mandature et lorsqu’il y a eu comme représentant Familles de France une personne qui avait des compétences juridiques que je n’avais pas personnellement pour mener le combat de l’indépendance, on a mené ce combat de l’indépendance. Or, si Familles de France change d’orientation en la matière,  c’est est concevable mais cela n’implique pas, en soi,  un changement de personne, de représentant. Je crois que là, il faut bien voir que le problème de principe, le problème de politique et le problème de nomination, ce sont deux problèmes distincts. Et là, on est en train des les amalgamer l’un à l’autre en procédant à l’élection de M. Fresse. Je pense que c’est dommage.

Henri JOYEUX : Merci pour toutes ces informations. Ca c’est bien passé, je dirai, maintenant, on va passer au vote. Vous mettez sur

H.P. STELLA : je ne prendrai pas part au vote pour une raison très simple : la destitution de Mme marcilhacy étant illégale, je ne peux en aucun cas voter.

Henri JOYEUX : D’accord.

HERVÉ-PATRICK STELLA : je tiens car c’est important

DOMINIQUE MARCILHACY :  idem, naturellement.

Henri JOYEUX : il faut faire attention car il y a des personnes qui sont parties et qui ont laissé des pouvoirs.

ANNE-MARIE CORNAVIN  K. De Vauvorbeil a donné pouvoir à A. Bellavoine et V. Crespel a donné pouvoir à G. Abraham.

DOMINIQUE MARCILHACY :  je fais les mêmes réserves sur la participation de V Crespel au vote ainsi qu’à celle de Didier Féau.

H.P. STELLA : on est logique

Henri JOYEUX : on y va.

BLANDINE FABRE : Est ce que je peut poser une question qui n’a rien à voir pendant la pause. Je voudrais savoir si vous vous êtes manifesté auprès de D. Vaillant concernant la proposition de légiférer contre les Raves party.

Henri JOYEUX : Le pauvre Daniel Vaillant.

Fin de la cassette. 

contacts ] procès ] nouveautés ] mot d'accueil ] et les familles? ] qui est Joyeux ] les véritables CA ] ce qui se passe ] accueil-bis ]

  Accueil Remonter