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Les familles sont mal défendues

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Les communiqués de presse erronés s'accumulent  (nouveau)

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Alimentation et santé : A-t-on besoin de Familles de France ?  

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satisfaction chez les vendeurs de jeux vidéo ultra violents

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Pourquoi le n° de la Revue consacré à la sexualité selon H. JOYEUX nous a choqué

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Refaire le bureau d'H. Joyeux ou représenter Familles de France au Sommet mondial des Enfants ? Ils ont choisi ...

Conférence de la Famille 2001 : silence complice

Extrait du compte rendu du CA du 30 juin 2001

Henri JOYEUX : Nous passons aux autres informations du président. La conférence de la famille. Il avait été dit à la conférence de la famille. Il avait été dit à l’assemblée générale par Monsieur le Président que nous ne serions pas présents, nous y étions. Nous avons travaillé le sujet puisque c’était le lundi . Tout c’est bien passé en sachant qu’il y a 73 personnes à la conférence de la famille autour du premier ministre, entouré de ses ministres et que dans la politesse et la courtoisie, chacun parle après chacun, chacun dit ce qu’il veut bien dire, et on passe au suivant. C’est formel.

DOMINIQUE MARCILHACY :  moi, j’ai plusieurs observations à faire sur la conférence de la famille : d’abord, je constate et vous félicite, Henri, que pour la première fois depuis 5 ans il n’y a eu aucune d’interventions médiatiques de Familles de France sur ce sujet. Pour une raison très simple c’est qu’avant les Conférences de la Famille nous préparions un dossier de presse extrêmement complet, faisant le point de la situation, nous faisions une réunion ou une conférence de presse la veille ou l’avant veille et nous assurions une forte présence médiatique au moment de la conférence de la famille. Et que cette fois-ci,  il n’y a rien eu du tout de la part de FAMILLES de FRANCE.

Henri JOYEUX : nous avons pensé que ce n’était pas utile.

Jacques BICHOT : vous en étiez incapable.

Protestations de Alliette BELLAVOINE et Colette PREVOSTEAU

DOMINIQUE MARCILHACY :  je vous signale à ce sujet que notre conseil a toujours été d’accord pour dire que la première revendication des familles était sur les allocations familiales jusqu’à 22 ans, que c’est un sujet fondamental, et que c’était le moment d’en parler.  La seule personne qu’on ait entendu dire, c’est d’Hubert  Brin qui disait qu’au fond c’était très bien, on faisait un petit bidouillage. Il y a un communiqué de Presse extrêmement agressif de FAMILLES de FRANCE , puisqu’on me reprochait mes communiqués de Presse agressifs mais il était agressif, celui là : « FAMILLES de FRANCE en colère ». Là dessus, chose extrêmement étonnante tout à coup on voit débarquer des revendications tout à fait surprenantes avec des histoires de garantir un minimum de formation avec 3 semaines de formation par année de CPE et 7,5 jours de formation CPE pris par tranche de 6 mois. D’où sortent ces espèces de machins absolument imbittables ? En tout cas, à aucun moment je n’ai vu ni la commission éco-soc ni le CA se prononcer sur ces revendications rigolotes. J’ajoute que dans votre propre intervention on note une ignorance absolument formidable : vous déclarer : « nous rappelons, Monsieur le Premier Ministre, que tous les mouvements familiaux souhaitent que les allocations familiales soient versées dès le premier enfant et maintenues jusqu’à 22 ans ». Ah, ah,ah ! Mais attendez, pas toutes ! Il n’y a que familles de France qui le déclare ! Donc le président ne le sait même pas !

Henri JOYEUX : Les Ruraux aussi ! Les Ruraux aussi !

DOMINIQUE MARCILHACY :  non !

Rires

DOMINIQUE MARCILHACY :  Sûrement pas les Ruraux !

Jacques BICHOT : Henri ! Il y a eu un conseil d’administration à l’UNAF et il y a eu une majorité écrasante, nous étions, je crois 6 sur les 43 membres du conseil d’administration de l’UNAF à prendre position en faveur de ce maintien jusqu’à 22 ans.

DOMINIQUE MARCILHACY :  D’ailleurs, Marcel Fresse, lui, il était contre les allocations jusqu’à 22 ans ! Y il y une déclaration en ce sens là dans le compte rendu.

MARCEL FRESSE : je vais demander à DOMINIQUE MARCILHACY :  quel était le conseil d’administration …

DOMINIQUE MARCILHACY :  j’ai le compte rendu.

MARCEL FRESSE : tout le monde sait ce qu’on peut faire d’un compte rendu de conseil d’administration.

Dominique MARCILHACY  , BLANDINE FABRE, Jacques BICHOT , G.COSTE, HERVÉ-PATRICK STELLA : ahhhh !

Jacques BICHOT : Ah ! Marcel reconnaît que cela peut être modifié !

DOMINIQUE MARCILHACY :  C’est celui de l’UNAF, je n’ai pas pu le toucher.

M. FRESSE : Dominique MARCILHACY, je n’ai besoin d’aucun porte parole pour mes déclarations, merci.

Dominique MARCILHACY : je ne comprends pas ce que ça veut dire, mais on peut continuer, c’est pas grave ! Donc je ne vous fait pas mes félicitations sur la conférence de la famille, c’est tout de même absolument terrifiant. Pas un mot, naturellement, mon cher Henri, sur la revendication qu’on essaye de porter, qui est celle des enfants pauvres. Je sais bien que le bio à 45 F le kilo de carottes, ça vous intéresse bien davantage, mais les familles ; les carottes bio, c’est pas leur problème, il y a un énorme problème de familles pauvres. On a vu à la conférence de la famille : rien sur les familles pauvres. Echec complet. Les allocs jusqu’à 22 ans : échec complet. Aucun espèce de garantie sur les ressources de la branche famille. On est dans un échec absolument majeur. Qui parle ? C’est Hubert Brin et vous êtes très content.

 je voudrai savoir à quelle occasion le conseil d’administration vous a donné mandat pour vous écraser à la conférence de la famille, pour n’avoir aucune présence médiatique. Ca fait des années qu’on se bat sur ce sujet là !

Henri JOYEUX : nous passons aux représentations du mouvement.

Le dossier de la conférence de la famille

Satisfaction chez les vendeurs de jeux vidéo ultra violents

Lutte contre les jeux vidéo-ultra violents : un dossier à l'abandon

En l’an 2000, le dossier des jeux vidéo ultra violents avait connu deux rebondissements, hélas défavorables aux familles :

-          le décret précisant les modalités du contrôle a finit pas sortir mais il ne prévoit qu’une vérification à posteriori du bien fondé de la classification. Ce n’est manifestement inadapté à des jeux pour lesquels la majorité des ventes est réalisée en trois mois

-          la composition de la commission chargée du contrôle ne faisait aucune place aux associations familiales

 L’an 2001 n’est pas plus favorable : 

-          dépassée par cette affaire et effrayée par l’investissement qu’un tel contrôle suppose, la Commission de contrôle ne s’est pas réunie. Aucun jeu n’a donc été vérifié.

-          Familles de France a renoncé à mettre les distributeurs et les éditeurs en demeure de retirer de nouveaux jeux et s’est refusée à saisir la commission de contrôle pour l’obliger à faire son travail.

-          La  plainte que FAMILLES de FRANCE a déposée devant le Tribunal Correctionnel de Paris est enlisée.

 Pourtant, le marché des jeux vidéo ultra-violents se porte de mieux en mieux : les jeux particulièrement ignobles dont FAMILLES de FRANCE avait obtenu le retrait de la vente aux mineurs sont revenus sur tous les étalages en version soldée (150 F au lieu de 400 F) et de nouveaux jeux, encore plus violents, sont apparus dans les grandes surfaces et les magasins spécialisés avec (dans le meilleur des cas) la mention « déconseillés aux moins de 16 ans »[1].  

On rappelle que cette mention est posée à l’initiative des éditeurs eux même. Les distributeurs qui, comme Auchan, avaient manifesté de la bonne volonté en 1999 se retranchent maintenant derrière cette classification bidon et s’en servent même de publicité (par exemple : dans la charte morale d’Auchan, le distributeur s’engage à ne pas vendre des produits classifiées interdits aux moins de 18 ans. Qu’on se rassure, il n’y en a pas.)

 Dans le même temps, la dangerosité de ces jeux a été étayée par deux nouvelles études américaines : . "Un certain nombre de jeunes sont dans un monde irréel : ils enfoncent un couteau dans le coeur de quelqu'un pour lui prendre sa montre et ils s'étonnent qu'il ne se réveille pas", témoigne le président du Tribunal pour Enfants de Bobigny…

Que fait le secrétariat national à part de belles déclarations sans suite à l'assemblée générale ?

 

[1] Soldier of Fortune qui vient de sortir sur Dreamcast, Resident Evil 3, Fallout 2 …

Pourquoi le numéro de la Revue consacré à l'éducation sexuelle nous a beaucoup choqué 

L'avis de  Marie-Hélène , conseillère conjugale dans une association de Familles de France

Quelques réactions à la lecture de l'article écrit par Henri Joyeux "Parler de la puberté à son fils"

 L'auteur semble chercher une complicité avec son fils…sur quel terrain ? "les putains…les magazines  de fesses…les jeux dégueulasses…la masturbation…" ?

Dans cette approche, ne se situe-t-il pas dans une relation de copain plus que de père ?

Son fils a-t-il des chances d'être rejoint par ce langage, alors qu'il est probablement déjà imbibé par la culture « Loft Story » ?

 Des conseils sont prodigués au fils sous forme de vœux pieux.

Ce qui abîme ou dénature l'amour est largement plus développé que ce qui le construit.

 Le père parle beaucoup de lui-même. En pensant: "le plus souvent les goûts du fils ressemblent fort à ceux du père…", ne cède t-il pas à la tentation de projeter son propre vécu sur son fils ?

On peut se demander si le silence du fils traduit vraiment une écoute de son père.

 Chez le père, on ne perçoit pas d’écoute, mais de la curiosité.

Une attitude d'accueil de ce que vit ce garçon n'est-elle pas primordiale ?

Il a  11ans. Où en est-il ? Quels sont ses besoins ? Quelles sont ses questions ?

En lui parlant de ses copains, on pourrait s’en approcher, mais attention à le respecter !

 Peut-être ce garçon cherche-t-il un modèle auquel s'identifier…Le discours de son père ne risque-t-il pas de le troubler inutilement ?

 Le rôle du père, de l'éducateur, n'est-il pas, dans un climat de confiance établi peu à peu, d'aider le jeune à exprimer ses désirs, sa soif, ses aspirations profondes, à y croire, et à s'y référer, tout en lui apprenant à identifier ses pulsions et à les gérer ?

 Le rôle du père, de l'éducateur, n'est-il pas de témoigner au jeune, des richesses qu'il a pu découvrir dans la construction de l'amour, sans gommer les difficultés surmontées ou les combats à mener ?

L'avis de  Béatrice, mère de famille

-         il parle d’un dialogue : ça ressemble fort à un monologue !

-         le Père dit : « quand j’avais ton âge » à son fils de onze ans, puis il parle de ce qui se passait alors :

« certaines filles étaient des coquines. Elles ne parlaient que des garçons, elles avaient déjà un corps très féminin avec des grosses (ou des petites) fesses, des gros (ou des petits) seins ! » Dites selon vos goûts, en sachant que le plus souvent les goûts du fils ressemblent fort à ceux du père…

 Ca, ça me choque beaucoup, pour plusieurs raisons :

-         il suggère ou dit :      * que parmi les filles de onze ans (l’entourage en filles d’un garçon de onze ans, c’est d’abord les filles de sa classe, donc du même âge), il y a des coquines. Dire ça de filles de onze ans, ça me choque !

                                          * de donner des indications sur les goûts que le père a en matière sexuelle sur les petites filles de onze ans (petits ou gros attributs), réduisant, d’ailleurs, le portrait des filles en question à leurs seules fesses et seins

 -         d’autre part, je m’interroge sur ses sources d’informations : comment peut-il dire que les goûts d’un fils ressemblent fort à ceux de son père dans cette matière !!! Y a-t-il des études médicales faites en ce sens ? M. Joyeux a-t-il des attributions médicales qui lui permettent de dire cela ? A-t-on l’habitude de faire des enquêtes de ce genre dans des familles, ou est-ce seulement les statistiques de sa propre famille ?

-         il y a là pour moi une incitation à parler de sexualité avec ses enfants, en mettant en scène devant lui ses propres expériences sexuelles (cf. notamment le passage sur la masturbation « des copains montraient leur sexe et ils nous apprenaient à jouer avec notre sexe »), qui me choque profondément.

 Un parent, s’il doit informer ses enfants sur la puberté, n’a pas à se mettre en scène personnellement dans ses discours. D’ailleurs, ça mettrait les enfants très mal à l’aise. Savoir d’une façon distante que ses parents ont une vie sexuelle est une chose, entrer dans leur intimité, cela relève de l’exhibitionnisme le plus malsain, voire plus. 

De plus, le passage sur les « putains » comme il dit est très contestable. La question : « pourquoi des hommes sont-ils obligés d’aller avec des prostitués » me gêne déjà dans sa formulation : qu’est-ce que ça veut dire « obligés », c’est insensé d’utiliser un terme pareil !! Ensuite la réponse constitue une simplification du problème inadmissible, même quand il s’agit de parler à un enfant : ce serait des enfants qui ont été mal informés (leurs parents sont donc responsables de leur déviance), et peut-être n’ont-ils pas reçu assez d’amour étant enfants ! (leurs parents sont donc clairement coupables !).

 L’impression générale de ce texte est très négative : en effet à aucun moment il n’est question de relation affective. Les filles sont décrites comme des choses à respecter soi-disant et pourtant tout le vocabulaire utilisé pour en parler dans cet article est dégradant (putes, salopes, esclaves). Les garçons qui les traiteraient mal (cf. passage sur les « putains ») ne seraient d’ailleurs même pas responsables de leurs actes (n’oublions pas qu’ils sont « obligés » d’aller les voir).

 En conclusion, je dirais qu’à une époque où on cherche à expliquer aux enfants que l’inceste est condamné par la loi, que Familles de France encourage ouvertement les pères à parler à leurs fils de cette façon, en les faisant entrer dans leur vie sexuelle par des témoignages malsains, inopportuns et inutiles à l’information de leurs fils, est extrêmement grave. Surtout quand ça se termine par : « Allez ! on va prendre un bon goûter ».

 Quant à l’article de Madame Joyeux (où est sa compétence pour parler de cela, elle aussi ?), heureusement qu’elle n’est pas partie dans les mêmes délires, imaginez les appréciations échangées entre mère et fille sur la taille des attributs masculins !….

L'avis de Colette, présidente d'une association de Familles de France

A la lecture de l’un de vos articles paru dans le dernier numéro de « Familles de France » intitulé : Parler de la puberté à son fils, j’ai ressenti un malaise tel qu’il m’a incitée à en faire des photocopies pour les diffuser à plusieurs pères de familles de l’Association ayant des garçons pré-adolescents afin d’avoir leur avis.

 A la quasi unanimité, les réaction ont été très négatives, à savoir :

-         discours affectant un côté moralisateur et cependant porteur d’une certaine vantardise du père vis-à-vis du fils (quand j’avais ton âge…). Plusieurs pères ont employé le terme de « discours pervers »…

-         langage grossier (vulgaire ?) choquant et propre à salir non seulement la vision de l’enfant sur l’amour, mais également sa relation avec son père,

-         discours très décalé et pollué par des exemples inopportuns,

-         dialogue inexistant : le père ayant dit ce qu’il voulait, l’entretien est clos. A noter également qu’il ne semble pas que l’enfant ait été demandeur. Ne vaut-il pas mieux attendre qu’il le soit ?

Je tiens d’autant plus à vous faire connaître ces réactions que les jeunes pères se sont sentis agressés par le doute que laisse supposer cet article quant à leur capacité de parler à leurs fils avec leur propre sensibilité.

Aucun de ces jeunes pères (entre 35 et 45 ans) ne parlerait de cette façon à son enfant.

Pour ceux d’entre eux qui se sentiraient embarrassés, est-ce bien là le modèle à leur proposer ?

 Notre réaction est plutôt vive, mais il nous a semblé nécessaire de vous en informer. Familles de France ne nous a pas habitués à cette brutalité de langage et nous apprécions un peu plus de délicatesse. 

Refaire le bureau d'H. Joyeux ou représenter Familles de France au Sommet mondial des Enfants ? Ils ont choisi ...

  

Dominique Marcilhacy a été chargée par Mme Hermange, représentante personnelle du Président de la République, de rédiger la partie consacrée à l’enfant dans sa famille du rapport pour la France du Sommet Mondial de l’Enfance qui se tiendra à New York du 19 au 21 septembre 2001.  Les sujets abordés par le groupe de travail qu'elle a animé étaient 1° l’enfant et la pauvreté  2° l’enfant face à la vie des adultes  3° l’enfant face aux difficultés du couple de ses parents et l’enfant face à ses origines.

 A sa demande, le COFRADE a formulé une demande d’accréditation au bénéfice de FAMILLES de FRANCE afin que la Fédération puisse figurer parmi les ONG représentées à cette importante manifestation qui a lieu une fois tous les 10 ans.

Voici la réponse d'Henri Joyeux lorsque D. Marcilhacy lui a demandé s'il était d'accord pour qu'elle représente la Fédération à ce sommet : "l'acharnement procédural dont vous faites preuve avec quelques uns de vos amis, contre la fédération, (...) a engendré pour Familles de France des frais - tant d'avocats que d'huissiers - dont je pense qu'elle aurait pu faire l'économie, mais qui, en tout état de cause, obèrent un budget déjà difficile, comme vous le savez. Vous comprendrez que dans de telles conditions, il me paraît tout à fait impossible de demander à la Fédération de financer votre déplacement éventuel audit Sommet".

Sachant que le déplacement d'une personne revient aux alentours de 15 000 F et qu'Henri Joyeux a consacré une somme analogue à faire refaire son bureau (mais pas le reste des locaux), on s'interroge sur les priorités de la Maison.

Est-il besoin de rappeler que c'est la première fois en 20 ans que Familles de France avait l'opportunité de participer à une réunion à ce niveau et qu'elle était jusque là absente de toutes les manifestations internationales n'ayant jamais reçu d'accréditation ?

 

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